Haïti l’héritière
un
projet d’éducation populaire
écoles,
collèges, lycées, quartiers, grandes écoles, universités,
prisons,
comités d’entreprise…
500 ans de
servitude
1492-2014
Haïti fouettée, Haïti endettée
Haïti déshéritée
Haïti,
une île appauvrie,
un délit d’enrichis
L’héritage
technologique construit sur les profits
de
la traite, de l’esclavage et de la dette
les
descendants d’esclaves en sont les héritiers à vie
Commémoration du 10 Mai 2014
Au-delà
de la Servitude La Fabrique des Gestes
Libérons La Monnaie
Haïti
fouettée, Haïti endettée…Haïti déshéritée
De 1660
à 1970, les Noirs n’ont travaillé qu’à l’enrichissement de la France. Ils n’ont
rien pu léguer à leurs descendants en terme d’équipements. Aucun huissier pour
témoigner à la face du monde, de ces milliards d’heures de travail gratuit
effectuées sous le fouet, puis sous la dette.
A
Haïti, les déportés africains n’avaient aucun droit, ni d’exercer le travail de
leur choix, ni d’éduquer leurs enfants comme il se doit, ni de construire des écoles,
des hôpitaux, pour le bien commun. Et quand ils étaient surpris en train
d’apprendre à lire ou à écrire, ils étaient fouettés, torturés…
1804, Haïti
proclame son indépendance, les soldats de Napoléon ont été vaincus par une
armée d’esclaves révoltés. Mais en 1824, pour éviter un débarquement, français
qui les aurait à nouveau réduits à l’esclavage, ils paieront une dette de 240
millions de francs or (les intérêts cumulés avec le temps multipliant la somme
initiale à payer par trois environ), l’équivalent de 50 milliards d’euros, pendant 146
ans, c'est-à-dire jusqu’en 1970…Une dette pour dédommager la France des Droits
de l’Homme, de la perte de ses esclaves !!!
Qu’on
travaille 15 heures par jour sous le fouet ou sous l’endettement, comment avoir
le temps de s’occuper de ses enfants? Comment avoir le temps de travailler pour
l’intérêt général ? Longtemps, Haïti
fut considérée comme la perle des Antilles, le plus grand producteur de sucre
au monde : pas moins du tiers du commerce extérieur de la France.
Ces
milliards d’heures de travail transformées en richesses marchandes volées aux
esclaves et à leurs descendants, ont fait de la France d’aujourd’hui un pays de
très haut niveau technologique. Ces formidables économies de temps servirent et
servent encore, par réaction en chaîne, à construire des routes, des ponts, des
écoles, des usines, des hôpitaux, des labos de recherche…à inventer des
technologies qui suintent encore du sang et des pleurs de ces déshérités de la
Terre...
Haïti
appauvri, 500 ans d’héritage confisqué
Après
le tremblement de terre de 2010, 250 000 morts,
300 000 blessés et 1,2 millions de sans-abri. Avec des constructions
antisismiques, la situation aurait été radicalement différente. Le choléra a
tué 8190 Haïtiens. Il aurait fallu deux jours de réhydratation pour éviter ce
drame. Une pénurie d’eau ? Impossible, l’île est abondamment arrosée par
la pluie. Seulement une pénurie de tuyaux, une pénurie de réservoirs. Une
grande partie de la population vit dans des bidonvilles avec tout juste de quoi
calmer la faim qui tenaille, le smic
haïtien est à 42 euros pour des journées de 11 à 15 heures, la moitié
des Haïtiens n’a pas l’eau potable.
Cette
pénurie endémique, c’est des siècles d’héritage détourné et confisqué. Les
Haïtiens ne travailleraient pas suffisamment ? La vérité est que depuis
500 ans, ils ne cessent de travailler pour l’enrichissement des pays du Nord.
Chaque heure travaillée pour le profit est une heure perdue pour le bien commun.
Quant aux non rentables, ils sont considérés comme jetables.
Pauvreté naturelle ? Non ! Appauvrissement
délibéré ? Oui !
Rien
qu’un immense détournement du temps productif du travail des Haïtiens vers des
intérêts particuliers. Des lois commerciales imposées à un état haïtien quasi
inexistant, par des grandes puissances fortes de l’arme atomique. Des tarifs
douaniers si bas qu’en 1980, quantité de paysans ont fait faillite de par
l’importation massive de produits alimentaires venus de l’extérieur. Des
entreprises étrangères qui ne paient quasiment pas d’impôts, ajoutés à cela les
salaires les plus bas de toutes les Amériques, on comprend mieux ce mécanisme
impitoyable de l’appauvrissement généralisé pour l’enrichissement.
Des
produits de consommation dont les prix sont artificiellement gonflés d’intérêts
bancaires et de licences sur brevets d’invention : la seule et unique
fonction de ces taxes est de réduire d’autant le pouvoir d’achat au profit des
actionnaires. Les ONG ? L’aide internationale ? Des gouttes d’eau
dans un pays sciemment appauvri de l’extérieur avec la collaboration active
d’une poignée d’Haïtiens corrompus. C’est l’indépendance dans la dépendance.
Que
la France transmette au peuple haïtien l’héritage qui lui revient
Si
les déportés noirs et leurs descendants avaient eux-mêmes gérés les plantations
de sucre, de coton, de café, et d’indigo, les Haïtiens d’aujourd’hui jouiraient
d’un réseau d’eau courante, d’électricité, d’écoles, d’hôpitaux, de fermes,
d’enseignants, de médecins et d’ingénieurs…qui ferait de leur pays l’un des
plus prospères de la planète.
Tout
ce que les Haïtiens devraient avoir aujourd’hui de par les fruits volés du
travail de leurs ancêtres, la France se doit de leur en faire bénéficier. A la
tribune des Nations Unies, la voix de la France doit proclamer la sécurité
pleine et entière pour la résurrection de ce peuple martyrisé. Par l’héritage reconnu, Haïti passerait de la
pauvreté à la prospérité.
La
souveraineté monétaire garantit la souveraineté alimentaire
Une
souveraineté monétaire qu’ont eu des milliers d’années, quantité de sociétés
africaines et amérindiennes, avec l’usage de monnaies qui faisaient que ceux
qui les créaient et les contrôlaient, ne s’en servaient pas pour s’enrichir aux
dépens d’autrui. Des monnaies de paix, des monnaies qui rapprochaient les
hommes, des monnaies qui facilitaient la circulation des biens et des idées,
tout simplement des monnaies sans intérêts privés, au service du bien commun.
Les
inventions, les richesses culturelles, circulaient sans droits d’auteur, sans
licences, sans brevets, libérées de tout péage, de toutes taxes. L’inventeur ne
s’enrichissait pas aux dépens du laboureur. On avançait ensemble, en imitant
les bricoleurs de toute sorte. C’est ainsi que l’humanité a progressé ignorant,
des millions d’années durant, les concepts de profit et de propriété privée des
moyens de production. Sans cette libre circulation du savoir, les progrès
technologiques auraient été particulièrement freinés, le moulin à eau nous serait peut-être encore
inconnu :
La
servitude porte atteinte à la recherche en réduisant le nombre de chercheurs
potentiels.
Le concept de profit est apparu, il n'y a seulement
5000 ans, avec ce qu’on ose encore appelée les grandes civilisations. Des grandes
civilisations qui ont inauguré l’ère des grandes prédations en inventant
l’esclavage, inconnu des sociétés solidaires.
Pour
Haïti, une morale sociale fondée sur une
monnaie d’intérêt général
Mais
l’héritage retrouvé ne pourra réellement transformer Haïti que si l’économie
haïtienne se dote d’une morale sociale fondée sur une monnaie d’intérêt général. La
monnaie, c’est le sang du corps social, selon qu’elle est ou non contaminée par
des intérêts toxiques, elle véhicule la dignité ou la cupidité.
Une
monnaie qui interdise la case chômage. Ce temps libéré dans la production
industrielle étant systématiquement déversé dans les services d’intérêt général
et dans les loisirs. Une monnaie alignée sur des quantités de biens de
consommation équitablement distribués par un revenu d’existence, et non plus
une monnaie alignée sur le travail humain, quand on sait qu’avec le progrès, un
nombre décroissant de gens suffit à produire tous les biens matériels
nécessaires aux populations.
Si la France n’assure pas une telle
sécurité monétaire, demain, après-demain, quelque soit la qualité et l’étendue
des transferts de technologies au nom de l’héritage confisqué, sous les coups
redoublés d’attaques boursières et monétaires, provenant des grandes places
financières du Nord, Haïti, ne sera plus en mesure d’assurer les revenus de la
population. Empruntant au FMI, pour payer les dettes, Haïti sera forcé de privatiser les fruits de l’héritage et tout
redeviendra comme avant.
L’Allemagne
a payé des dommages de la guerre à la France… de 1919 à 2009
Justifiant
son refus de réparer les conséquences du crime envers Haïti, la France
d’aujourd’hui, par la voix de son président affirme :
«Une
réparation est impossible. On ne peut pas effacer l’histoire».
Bien
sûr qu’on ne peut, ni ne doit effacer l’histoire, mais n’est-ce pas l’effacer
que de taire aux écoliers la dette
infâme ? Une dette pour indemniser
la France de la perte de ses esclaves !!!
Un
principe à géométrie variable, quand on sait que la France a exigé le paiement d’une
dette de 150 millions de marks or, conséquemment aux destructions de la guerre
de 14-18. Quel responsable politique s’est élevé contre cet « effacement
de l’histoire » forçant le peuple allemand à travailler de génération en
génération, sous des régimes différents, mais dans la continuité de la
responsabilité de l’Etat, de 1919 à 2009…pendant 98 ans !
Pourquoi
le recours au passé est-il recevable en Europe, et pourquoi il ne l’est plus
sous les Tropiques ? Cette France qui a mené pendant presque 300 ans, une
guerre impitoyable, une guerre visant à
détruire l’humanité des déportés africains, une guerre de chaque jour
dans l’enfer des plantations concentrationnaires.
Pourquoi
ce qui a été exigé de l’Allemagne après la guerre de 14-18, n’a pas été respecté
par la France ?
Le
poids de la dette, le choc de la traite
Quelque
soit le montant des réparations et
l’investissement humain pour réparer les conséquences d’un crime, rien
ne sera acquis sur le long terme tant que l’humanité subira le système qui s’est
construit et développé par l’extension du salariat depuis moins de mille ans.
Sans les taux d’intérêts bancaires qui commençaient d’endetter inexorablement, paysans
et artisans, plus généralement tous les petits producteurs européens qui se
croyaient indépendants avec le recul de la féodalité, sans tous ces gens
endettés, expropriés, dépossédés, aucun armateur n’aurait pu embaucher un seul
travailleur salarié comme matelot sur un bateau négrier.
Sans
intérêts bancaires, pas de salariés, pas de traite négrière, pas de Noirs déportés
à Haïti.
Au
nom du droit imprescriptible du peuple haïtien à vivre dans la dignité
retrouvée, le mode de distribution des richesses doit changer. Aujourd’hui
c’est par des prélèvements arbitraires qu’il se fait, prélèvements décidés d’en
haut. La quasi-totalité de ces prélèvements sont effectués sur les richesses
produites par la masse des salariés de base les moins payés.
Des
richesses aspirées de bas en haut
En
France, par exemple, un smicard n’a comme pouvoir d’achat réel qu’environ 10%
de ces heures travaillées, les richesses produites sur 90% de son temps de
travail, sont pompées de bas en haut vers ceux qui décident des prélèvements
(taux d’intérêts bancaires générant dettes publiques et privées, taxes,
licences sur inventions…).
Ces
richesses sont ensuite réparties par les décideurs en fonction de la place de
chacun dans la hiérarchie sociale, les grands actionnaires recevant la plus
grande part du gâteau. Au Sud, à Haïti ou au Bengladesh, le smicard a un
pouvoir d’achat de moins de 0,5% des heures travaillées, sa vie vaut 20 fois
moins que celle d’un smicard français à 1100 €.
Depuis
des siècles, l’endettement bancaire des entreprises est un pousse au crime
contre l’humanité, plus on attend pour la payer, plus elle augmente avec le
temps qui passe. D’où la pression exercée par les planteurs ou par les conseils
d’administration, sur les conditions de travail des esclaves ou sur celui des
salariés.
Soumis
au fouet ou au contrat de travail, plus on travaille vite et plus on enrichit
ceux qui vous emploient.
Pour
une éducation populaire révélant le mécanisme de l’enrichissement par l’appauvrissement
On
l’aura compris, la dette bancaire et les prélèvements qu’elle génère en aval, est
le moteur principal du mécanisme de l’enrichissement
par l’appauvrissement. On ne paie jamais une taxe pour rembourser un soi-disant
dû, on paie une taxe pour enrichir le taxeur !
L’ignorance entretenue sur ce mécanisme fait
que cela fonctionne. Seule la connaissance élargie de cette mécanique
implacable peut enclencher un processus de dépassement du système en cause.
De
vraies réparations ne se conçoivent que dans le cadre plus global de la remise en question du système qui en est responsable. Le processus
de réparation doit inclure la clause suivante :
un bien
immatériel se transmettant sans échange ni partage, l’héritage indivisible des
technologies accumulées par nos ancêtres sera classé patrimoine de l’humanité
pour en garantir le libre accès dans le respect des êtres humains et de
l’environnement.
Un
savoir, un savoir-faire une invention, un procédé de fabrication, une recette,
une formule, un théorème… relèvent de l’immatériel, rien ne justifie un droit
de péage, une licence, quant à son
utilisation, chacun pouvant l’utiliser sans en priver quiconque.
Des réparations pour vivre une société où des
banquiers citoyens feraient circuler une monnaie grâce à laquelle le patrimoine
technologique ne serait plus au service d’une poignée de privilégiés mais
servirait le bien commun dans l’intérêt général reconnu.
Mais
n’oublions jamais, que ce soit des achats effectués par une famille ou ceux
effectués avec des milliards obtenus en réparations de crime contre l’humanité,
moins de 30 % des dépenses correspond aux marchandises réellement achetées. Que
ce soit pour un caddy rempli de nourriture ou pour une usine de traitement des eaux, 70% de la somme
dépensée reviendra aux banquiers et autres
actionnaires: environ 40% de dettes bancaires
entreprises, les 30 % restant se partageant entre licences sur les brevets et tva,
une tva qui, par des chemins détournés, reviendra
aux mêmes privilégiés.
Tout
processus de réparation sous forme monétaire pour crime contre l’humanité, devra
se faire à la condition que l’utilisation de la somme versée se fasse hors de toutes
taxes bancaires, étant donné le rôle joué par le système bancaire dans le
commerce de la traite négrière.
Toute
réparation, la plus minime qui soit, se doit d’indiquer le chemin vers un monde
solidaire.
Un
vaste programme international d’éducation populaire au mécanisme de l’enrichissement par l’appauvrissement, devra
faire valoir le principe de la libre circulation des inventions et
procédés.
Et
ce, pour en finir avec le détournement de l’activité d’autrui à des fins
contraires à l’intérêt général.
Ce projet
s’inscrit dans la continuité de celui de l’année 2013, « Du commerce négrier pour le luxe des banquiers, vers un monde
solidaire avec Aimé Césaire ».
L’action a débuté par la mise en œuvre de la promotion
de la pièce "Aimé Césaire, parole
désenchaînée", auprès des programmateurs et des enseignants de lycée
et d’université, avec l’élaboration de deux montages vidéo (pièce entière et
version courte) ainsi qu'un book photo.
1-Animations dans les écoles, les
collèges et les lycées.
-un
diaporama, Haïti, une île, un délit, sous
tendu par le concept de l’échange inégal qui n’est qu’accaparement.
La dépense,
c’est ce que l’on perd, et non ce que l’on conserve.
Qu’est-ce
qui diffèrencie, partage, échange et transmission ?
Quand on
partage un gâteau, on n’échange rien, quand on transmet un savoir, un procédé,
une recette, un théorème, on ne partage pas, on n’échange pas… on transmet.
Une même
connaissance peut être utilisée par un nombre illimité de personnes, sans
qu’aucun n’en soit privé, pour tout objet matériel, c’est impossible. Ce
constat est aussi important pour comprendre le système économique en vigueur
que l’héliocentrisme pour la compréhension de l’univers.
-un débat,
entre autre questionnement : pourquoi les descendants d’esclaves n’ont-ils
pas le droit d’utiliser librement les inventions et les technologies inventées
en France ? Comment peut-on oublier les profits pris, pendant des siècles,
sur le travail des Africains déportés ? Ces profits ont permis de
construire quantité d’écoles et d’usines en France. C’est ainsi que de
nombreux ingénieurs ont pu faire des
découvertes.
Un exemple, 8190 Haïtiens sont morts du choléra par
pénurie d’eau potable. A Haïti, la moitié de la population n’a pas l’eau au
robinet….Il manque tout simplement de réservoirs pour recueillir l’eau de pluie
qui tombe pourtant en abondance !!!
-une séquence
de théâtre-forum mettant en scène les conséquences au quotidien du
détournement du temps d’intérêt général vers des intérêts particuliers.
L’animateur créera les conditions d'une expérimentation collective
sur la coopération et la solidarité entre les participants. Chacun pourra ainsi
expérimenter le principe de responsabilité et donc, les limites de l’intérêt
privé face à l’intérêt général.
2-Un livre-objet sur Haïti
Il a été élaboré avec des enfants du centre de loisirs du Grand Carcouet à Nantes. Il
s’ajoutera au livre en bois, Voyage
au-delà de la Servitude, réalisé en 2013 avec des enfants du centre de
loisirs du Breil à Nantes. Ces livres circulent au sein de diverses structures et notamment
les établissements scolaires.
Chaque année, ces livre-objets sont conçus autour de
la thématique de la servitude et déclinés selon l’entrée choisie.
3-Village associatif du 10 Mai
Présentation des livres-objet et conférence-débat
sur le thème: Haïti appauvri, un délit
d’enrichis... libre accès aux technologies pour Haïti
4-Autres animations
-Maisons de
quartier de Nantes
-Restaurant
social de la ville de Nantes,
-Unis-Cité.
L’écrit théâtral de Césaire, « la tragédie du roi Christophe », sera abordé
sous forme de lectures, suivies d’un débat dans le cadre de rencontres avec un
public adulte. L’histoire se situe après la révolution haïtienne et met en
scène un homme, Henri Christophe qui, dans la dérive d’un pouvoir autocratique,
replonge son peuple dans la servitude. Cette pièce donne à voir un pays
stigmatisé par son passé colonial.
Ce travail s’inscrit dans la
continuité des projets
mis en œuvre depuis la commémoration
du 10 Mai 2008
2008 : Pour l’écriture
d’une authentique déclaration des droits de l’homme
2009 : De
l’esclavage au salariat, du marché aux esclaves au marché du travail (exposition)
2010 : La
résistance noire à l’esclavage, ces noirs qui ont fait l’histoire
2011 : De
L'esclavage à l'éducation au racisme, le racisme ce n’est pas naturel, ça
s’apprend
2012 : Rentabilité,
racisme et discrimination
2013 : Aimé Césaire, le centenaire, du commerce
négrier pour le luxe des banquiers, vers un monde solidaire avec Aimé Césaire
1-Aimé Césaire:
-Discours sur le
colonialisme
-Une saison au Congo
-La tragédie du roi
Christophe
2-Jacques Duboin:
-La Grande Relève des
hommes par la machine
3-Thorstein Veblen
-Théorie de la classe
de loisir
4-Chris Harman :
Une histoire populaire
de l’humanité
5-Frank Etienne :
H’Eros-chimères
6-Naomie Klein, journaliste
:
-La Stratégie du choc,
la montée d'un capitalisme du désastre
7-Olivier Le Cour
Grandmaison, professeur de sciences politiques et de philosophie politique
à l’Université d'Evry-Val-d'Essonne
-Coloniser, exterminer
: Sur la guerre et l’État colonial
-La République
impériale: politique et racisme d'Etat
-De
l'indigénat.Anatomie d'un "monstre" juridique: le droit colonial en
Algérie et dans l'empire français
8-Yann Moulier-Boutang,
professeur de sciences économiques à l’université de Compiègne et
International adjunct professor au centre Fernand Braudel de l’université de
Binghamton-New-York :
-De l’esclavage au
salariat, économie historique du salariat bridé
9-Caroline
Oudin-Bastide, professeur de sciences économiques et sociales membre
associé au Centre de recherche sur les pouvoirs locaux dans la Caraïbe :
-Travail, capitalisme
et société esclavagiste, Guadeloupe, Martinique (XVIIe – XIXe siècle)
10-Rosa Amelia
Plumelle-Uribe, avocate et historienne
-La férocité blanche,
des non-Blancs aux non-Aryens, génocides occultés de 1492 à nos jours
11-Louis Sala-Molins, a
été professeur de philosophie politique à la Sorbonne et à Toulouse
-Le Code noir ou Le
calvaire de Canaan
-Les misères des
Lumières, sous la raison, l'outrage
12-Françoise Vergès, Professeur
au Center for Cultural Studies, Goldsmiths College, Université de Londres,
Présidente du Comité pour la Mémoire et l'Histoire de l'Esclavage.
-La mémoire enchaînée:
Questions sur l'esclavage
Les associations partenaires du projet
Au-delà
de la Servitude
Annie
Mothes, au.dela.servitude@gmail.com
02 40 89 32 03
La
Fabrique des Gestes
CoopérativeAssociative Arc-En-Ciel Théâtre
Libérons
La Monnaie
http://liberonslamonnaie.blogspot.fr/
Fait à Nantes, le
08/05/14