jeudi 2 février 2012

Pour l’abolition des taux d’intérêts bancaires, 
 un privilège 
qui remonte à l’Ancien Régime



Le 12 mars 1930, Mohandas Karamchand Gandhi entame une « marche du sel ».
Après un parcours à pied de 300 km, il arrive le 6 avril au bord de l'océan Indien. Il s'avance dans l'eau et recueille dans ses mains un peu de sel. Par ce geste dérisoire et hautement symbolique, Gandhi encourage ses compatriotes à violer le monopole d'État sur la distribution du sel.
 

Retour en France…
Les manuels scolaires racontent que la Nuit du 4 août 1789
est un événement fondamental de la Révolution française. Les écoliers apprennent que c’est la fin du système féodal et que les privilèges sont abolis. C’est l’avènement de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.
A l’époque les paysans étaient affamés écrasés par des taxes de toute sorte prélevées par les nobles. Mais ce qu’on oublie de dire, c’est que la taxe la plus lourde restait tout de même la taxe sur la monnaie prélevée par les banquiers et concernant tout le monde.


Les taxes féodales étaient d’autant plus importantes que les taux d’intérêts bancaires étaient élevés.
En 1789, la dette de l’Etat à l’égard des banquiers et financiers était de 80 % du PIB.
Certes l’or prêté par les banquiers avait un coût, mais les taux d’intérêts exigés en plus, totalement arbitraires,  étaient considérables.
Plus les intérêts bancaires étaient élevés, plus les nobles et le roi taxaient le peuple.
Cela les écoliers ne le sauront jamais, entretenus dans l’illusion d’une Révolution qui aboli tous les privilèges.
Le  monopole de la création monétaire, avec ce formidable privilège, qui s’y rattache fut accordé aux banquiers par le pouvoir politique sous l’Ancien Régime, en échange de prêts avantageux, permettant aux  monarques de rester sur leur trône.
1789 n’y a rien changé et les Républiques ont conservé ce système…
C’est cette taxe privée, fixée arbitrairement, qui enrichit les banquiers. Cette taxe subordonne ainsi l’Etat, les petites et moyennes entreprises  et les particuliers aux intérêts des 1 % les plus riches qui possèdent les multinationales et qui tirent leur pouvoir du contrôle des banques sur l’économie, et donc sur nos vies.
Aujourd’hui, en moyenne, chez les commerçants, dans un prix « dit hors taxe », hors TVA,  il y a encore pour 48 % de taxe.  

Cette taxe, personne ne la nomme…Ce sont les intérêts cumulés sur la monnaie (intérêts répercutés par les entreprises tout au long de la chaîne de production, et qui sont payés par le consommateur…).
Conséquence, presque la moitié d’un prix (même  payé en monnaie locale), correspond à une taxe qui retourne dans la poche des banquiers. D’emblée, notre pouvoir d’achat est réduit de moitié au nom d’une taxe détachée du coût réel de production…
Dans l’Ancien Régime, du temps de la gabelle, ce n’était pas le sel qui coûtait cher en termes d’investissement humain, c’était cette taxe qui gonflait exagérément les prix et qui appauvrissait le peuple.
Aujourd’hui encore, nous sommes écrasés par les taxes….


Et si nous organisions une marche 
pour appeler à l’abolition 
du monopole privé de la création monétaire ? 


Lire les propositions de Libérons La Monnaie


 loi pour le contrôle des banques



1 commentaire:

  1. oui,il serait agréable que nous sortions de notre torpeur entretenue
    par la dictature molle au pouvoir,
    mais c'est beaucoup me demander,moi
    quitter ma télé, jamais, vous voulez
    plaisanter, j'espère. La crise actu-
    elle va peut-être reveiller un peu,
    esperons-le et MERCI pour ce blog
    qui fait du bien à le lire.

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