Corps humains, vente au détail...
ou les ravages du salariat
Raid de la police à Lahore au Pakistan contre une clinique clandestine en 2007. Des hommes montrent leurs cicatrices après avoir reçu de l'argent contre un de leurs reins.
De riches malades paient 200 000 euros la greffe d’un rein qui a été acheté 3000 euros à un Indien, à un Pakistanais ou à un Chinois...
Où ses gens riches trouvent-ils ces 200 000 € si ce n'est dans les profits que leurs rapportent le travail d'armées de salariés.
Cela renvoie au lourd silence qui pèse sur la réalité du salariat. Malgré nous, consciemment ou non, accepter le salariat, c'est autoriser le marché du trafic d'organes pour une poignée de millionnaires et milliardaires. Des organes pris à des gens du Sud expropriés de tout par la dette- racket.
Aucun salarié du Nord (et du Sud) ne contrôle l'utilisation des profits qu'en font les actionnaires.
Aucun progrès sérieux sur le long terme ne pourra se réaliser avec une monnaie qui dépossède inexorablement les habitants de la planète et qui les forcent à vendre leurs organes et parfois même leurs propres enfants...
Que signifie cet anticapitalisme qui, au quotidien, ne rappelle pas en permanence l'impérieuse nécessité d'en finir avec le salariat. D'en finir avec les taux d'intérêts qui rabattent vers l'exploitation salariale les petits producteurs mis en état de nécessité par endettement.
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