vendredi 1 août 2014

Des bombes sur Gaza, c’est bon pour l’emploi…


Des bombes sur Gaza,
    c’est bon pour l’emploi… 
                                                                              par Alain Vidal


A Versailles, Rennes, Roanne, Bourges….l’argent des salariés de l’armement, fait vivre des salariés d'autres entreprises, de même que des boulangers, des coiffeurs, des livreurs, des producteurs bio, des AMAP…
 Mais comment protester contre le bombardement de Gaza,
tout  en défendant  les emplois salariés qui produisent des armes pour Israël ?
Si Hollande condamnait le massacre, l’arrêt des ventes d’armes à Israël aggraverait le chômage et la casse du service public. Pourquoi les grandes puissances enverraient les casques bleus, alors que Gaza représente pour les grands marchands d’armes des pays siégeant au Conseil de Sécurité (dont la France), un excellent laboratoire à ciel ouvert pour expérimenter des technologies de pointe?
Tous, malgré nous, nous bénéficions de ce commerce infâme, rien que par les impôts sur les salaires et les profits pris sur les ventes d’armes et qui financent les hôpitaux, les écoles, les centres culturels... !

Pour Israël, 4èmeexportateur d’armes, 
chaque campagne militaire 
est une campagne publicitaire
Après les massacres, les ventes d’armes explosent !

Nous sommes tous pris au piège du salariat qui nous force à forger les armes des massacreurs.
Le temps économisé par le progrès technologique ne doit plus être celui du chômage et du commerce des armes. Des armes, servant à mater les révoltes de chômeurs et les émeutes de la faim.
Aucune guerre industrielle n’est possible sans le salariat. Dans « La guerre est un racket » (1934), Butler, général des Marines, accusait les grands patrons US, fauteurs de guerre, d’avoir fait de lui « le gangster du capitalisme » et Philippe Burtin, aujourd’hui, PDG du groupe d’armement Nexter (détenu par l’état français) se réjouit des conflits à venir… Il écrit: «Dans un monde de plus en plus incertain, les opportunités sont nombreuses et Nexter a des atouts pour les transformer en réussite».

Que signifie le soutien à la résistance palestinienne,
sans résistance réelle au travail salarié ?

        Tant que les armes qui massacrent les Palestiniens, auront rang de richesses au même titre que l’eau et le pain :
« Le capitalisme portera en lui la guerre comme la nuée porte l'orage » (Jaurès).
       Quand des gens résistent sous les bombes, la moindre des choses serait, là où elles ne tombent pas encore, de faire œuvre d’éducation populaire, de préparer le post-salariat associé à l’abolition de la monnaie-dette.

Combien de temps allons-nous encore accepter 
que l’argent qui autorise la construction 
de nos écoles et de nos hôpitaux,
provienne de  ventes d’armes 
destinées à détruire
les écoles et les hôpitaux de Gaza?

Qu’est-ce que la prétendue liberté politique quand « le salarié…est dans l'ordre économique réduit à une sorte de servage » (Jaurès). 
Le salariat s’est construit par une dette bancaire illégitime qui dépossède les producteurs indépendants librement associés. Le travail salarié abolit notre libre-arbitre, en  tuant la liberté de travailler pour le bien commun. Il faut en finir avec la croyance fausse de la neutralité de la monnaie.

Seule une monnaie 
dont la  traçabilité garantit l’intérêt général,
redonnera aux Palestiniens 
le droit imprescriptible à la vie.

Continuer à évaluer les richesses sur la valeur travail est immoral, car tout travail n’est  pas toujours recommandable ! A savoir, l’Union Européenne a décrété que l’argent du commerce de la drogue et de la prostitution soit reconnu comme une richesse  des pays et intégré au PIB !
Seule la création monétaire (sans taux d’intérêts illégitimes), alignée sur des quantités de biens respectant l’intérêt général, garantira la traçabilité d’une monnaie respectant notre bien commun.
Cette monnaie autorisera une prospérité jamais égalée, les technologies redevenues patrimoine commun, réduiront le  temps de travail, avec un développement des services publics d’une qualité jamais atteinte. Les biens matériels produits par des travailleurs librement associés, seront, avec cette monnaie, identifiables et identifiés comme respectant les hommes et leur environnement.

Pour une  société post-salariale, 
une « loi pour le contrôle public des banques »


2 commentaires:

  1. LA PAIX DES BURNES

    La paix par l'épée ?

    Maints défenseurs de la cause martiale au langage officiel, au ton solennel, au maintien étriqué, à la morale étatique rigide et au discours sottement autoritaire répandent autour d'eux le venin d'une pensée mortifère. Par martelages de propos patriotiques et grosses voix interposés.

    Chez les jeunes gens qui ont l'esprit encore assez impressionnable -ou disons faible- pour adopter ce moule funeste et plus pernicieusement pour associer leur phallus à la forme d'un canon, ce genre de manipulation mentale fait des ravages.

    Tourner en dérision les meneurs doués d'une naturelle autorité, ridiculiser et savoir résister à ces grosses pointures militaires à la voix sonore, à la carrure imposante, au charisme auguste, au verbe haut, à la mâchoire carrée et à la personnalité de fer, bref réduire ces promoteurs de la pensée martiale à de vulgaires paires de couilles ambulantes est encore le meilleur moyen de les contrer.

    Leur sinistre charisme résulte d'un processus psychologique parfaitement primaire (et même parfois purement vestimentaire) qui fait que leur pouvoir est fondamentalement, humainement illégitime. Mais ils ont une grosse voix, des cocardes officielles sur la tête, des couleurs vives sur les épaules, une bonne paire de couilles. Cela suffit pour leur conférer un indiscutable prestige auprès des faibles, des dociles, des lâches, des sots.

    Mes détracteurs patriotes convaincus par la morale de leurs précepteurs guerriers, quant à eux, portent une cocarde morale, des épaulettes verbales, des couleurs mentales et tentent d'exercer non sans abus leur petit pouvoir officieux de coquelets, bien dressés sur leurs ergots, en me martelant le discours étatique si cher à leur coeur probe, imbus de leur honnêteté cérémonieuse.

    Seulement, leur morale mensongère n'a pas de prise sur moi. Je ne dis pas qu'ils sont mauvais, je dis qu'ils se trompent. Parce que je ne suis pas un volatile, parce que j'ai su neutraliser mes petites passions guerrières de coq moyen, je ne me rallie pas à leur chant.

    Il y a trop de couillus mal contenus sur Terre. La guerre est simplement une histoire de couilles. Nous en avons fait une affaire d'État, de politique, d'idéologie.

    Voilà encore une des grandes impostures de l'Humanité.

    (SUITE)

    RépondreSupprimer
  2. LA PAIX DES BURNES - suite

    Fondamentalement, la pulsion martiale provient du fait que l'homme est un mâle. La guerre est une affaire d'hommes, pas de femmes. C'est tout simplement hormonal. L'explication n'est pas autre qu'une basse affaire de couilles. Ensuite on justifie par des raisons politiques, religieuses, idéologiques. Certains y croient vraiment. Ou font mine de croire à des raisons supérieures, alors qu'en fait la vraie explication de la guerre est dans le pantalon. Parce que l'homme est sévèrement burné, il a l'instinct guerrier en lui. Le mâle est un guerrier congénital.

    Lorsque l'on plonge dans les racines du mâle, la guerre chez lui se résume à un combat de coqs. La politique, l'idéologie, la justice viennent après. La guerre est avant tout une histoire d'hormones.

    De là, on pourra tirer toutes les conclusions possibles... Seuls ceux qui maîtrisent leurs flux hormonaux ont atteint une certaine sagesse. Pour les autres, pour ceux qui bouillent à l'idée de se faire toiser par un autre coq, moi je dis : il faut couper !

    Si vous n'êtes toujours pas en paix avec les Boches, les musulmans ou les rouges, un conseil : faites-vous couper les couilles. Vous verrez la vie beaucoup plus sereinement. Neutralisez vos passions de petits mâles hargneux, et vous gagnerez une grande paix intérieure. Vous pourrez ensuite voir passer un panache de plumes arrogantes dans la basse-cour en toute indifférence.

    Ou plutôt, en toute sagesse.

    La meilleure façon de faire cesser les guerres est de castrer les belligérants. Transformer les loups en doux agneaux. Bien sûr il faudrait d'abord commencer par castrer les hommes politiques au pouvoir. Ensuite on descendrait dans la rue pour régler au cas par cas les menus problèmes de petits coqs belliqueux.

    Militaires, si vraiment vous voulez construire la paix, coupez-vous les couilles.

    Pacifiez le monde en commençant par vous pacifier vous-même. Et pour cela, une seule solution : couper !

    Raphaël Zacharie de IZARRA

    RépondreSupprimer