Candidats à la présidentielle, osez la vérité sur la monnaie !
Osez la séparation de la
bourgeoisie et de l’Etat
Le loyer de l’argent réduit notre pouvoir
d’achat de 40%
Accès à la
nourriture, à la santé, au logement, à l’éducation…nos droits fondamentaux sont
soumis à une monnaie d’intérêts privés. Nous
travaillons 40 % du temps pour payer l’utilisation d’une monnaie pourtant
gratuite à sa création. Pourquoi ?, les entreprises se débarrassent de
leurs dettes bancaires en les répercutant dans les prix. Dans la chaîne de
fabrication et de distribution, les intérêts s’accumulent pour finalement
venir gonfler les prix à la consommation, conséquence: les consommateurs paient
la dette des entreprises. En moyenne, dans
un prix dit « hors taxe »,
il reste la bagatelle de 46% de taxes bancaires, les intérêts. 40% du pouvoir
d’achat retournent aux banquiers et financiers : on croît acheter un
produit, en réalité, on paye surtout des taxes (le loyer de l’argent).
Le loyer de l’argent
exproprie les gens
Paysans, artisans, endettés, expropriés par les banques, nos ancêtres ont été réduits au salariat, contraints d’aller travailler pour le profit d’un patron. Aujourd’hui, nous sommes presque tous des salariés. Le loyer sur l’argent est la cause première de la misère du monde. Les revenus de la bourgeoisie viennent du travail des salariés. Les grands actionnaires et leurs collaborateurs ne travaillent pas pour le bien de tous : ils « travaillent » à organiser la production pour la prédation au profit des actionnaires. Distinguons bien le travail de prédation de celui de production. Un patron, ça ne donne rien, ça prend : l’emploi salarié détruit l’intérêt général.
De la mine d’or à
l’ordinateur, l’argent est devenu gratuit
Un loyer compense l’usure
d’une maison ou d’une machine qu’on loue
à quelqu’un. A l’époque, imposer un loyer sur de l’or, inaltérable, qui ne s’use pas, c’était déjà du
racket. Après la fin de la parité-or, des milliards sont créés en quelques
secondes sur ordinateur, 95% de l’argent est électronique, le reste des billets
et des pièces, n’ayant quasiment aucune valeur marchande. La création monétaire
est gratuite, mais les banquiers exigent un loyer sur des électrons réputés inusables !!!
Quand la production était manuelle, tout travailleur
rapportait un profit mais, depuis la révolution industrielle, on produit toujours plus avec de moins en moins de travail.
Autrefois nos ancêtres été exploités et chacun
avait un travail, (esclave, serf ou salarié). Aujourd’hui, « on n’est même plus exploités », au Sud, on est exclus, et
au Nord temporairement assistés, bien que la Grèce commence à être traitée comme l’Afrique…
Au siècle dernier, tous les
pays de la planète ont abandonné la parité-or
L’or, comme le pétrole, est
non renouvelable. La parité officielle entre l’or et les richesses créées est donc matériellement
impossible. Le silence des candidats n’en est que plus assourdissant.
Que signifie d’appeler à
prendre l’argent dans le coffres des patrons, alors que l’argent immatériel est
dans les disques durs ? De l’or à l’ordinateur, la monnaie dématérialisée n’est
plus une marchandise. C’est la taxe bancaire rajoutée qui donne l’illusion de
la cherté de l’argent.
« Expropriation des
banques », cette revendication est trompeuse
Elle entretient la croyance fausse que
l’argent est une richesse, que l’argent c’est de l’or. L’argent n’est que la
mesure des richesses produites en dehors même des banques. Certes, on doit
exproprier les grands moyens de production qui fabriquent des biens, mais
l’argent immatériel dont la pénurie raccourcit la vie, doit relever de la
justice : que l’intérêt général subordonne l’intérêt privé. On n’exproprie
pas un « ministère de l’injustice », on en prend le contrôle !
Quel candidat parle de la
gratuité reconnue de l’argent, après la
Résistance ?
De 1945 à 1973, l’Etat
emprunte gratuitement à la Banque de France, pas de chômage, pas de dette, et
des services publics uniques au monde. Giscard-Pompidou abolissent cette loi le
3 janvier 1973. Obligé d’emprunter aux banques et financiers privés, l’Etat s’endette
et le chômage s’étend.
Les banquiers interdisent les productions
non rentables
Les productions baissent, non,
parce qu’on manque d’argent, mais parce que l’argent n’est créé qu’en fonction du
travail humain investi dans la fabrication des marchandises.
Le loyer de l’argent qui se paie en équivalent-travail,
interdit tout alignement du progrès social sur le progrès technologique.
Conséquence de la réduction des productions au nom de la rentabilité:
baisse du pouvoir d’achat par les taxes qui gonflent les prix et chômage. Et
pas question de permettre aux chômeurs de travailler dans les services publics,
ces gens seraient définitivement perdus pour le profit des patrons. Le réservoir du chômage sert à y puiser les « rentables »
et y abandonner les autres.
Intérêts
bancaires contre progrès technologique et social
Avec les intérêts bancaires,
les savoirs et savoir-faire cessent de circuler librement comme autrefois. Les
inventions réalisées par des salariés deviennent la « propriété » des
entreprises, une taxe (la licence) qui gonflera artificiellement le prix
à la consommation.
Nos vies sont polluées par les
intérêts bancaires
L’argent sale, ce n’est pas seulement l’argent de la
drogue, c’est l’argent de tous les jours. Avec une eau radioactive, on
s’hydrate, mais on raccourcit dramatiquement l’espérance de vie. L’utilisation
d’une monnaie, chargée d’intérêts toxiques, raccourcit aussi l’espérance de
vie, de par des investissements contraires à l’intérêt général et qui
détruisent l’environnement et les hommes au nom du profit. Comme la monarchie, la république a abandonné les droits du peuple au bon vouloir des banquiers.
On paye des intérêts, même sans
emprunter d’argent!!!
L’argent chargé d’intérêts
bancaires, est toxique. Quand vous donnez 100 € pour lutter contre le cancer, 60€
iront à la recherche mais 40€ retourneront dans la poche des banquiers et des
financiers. 40€ investis par exemple dans des produits polluants
générateurs de cancer…C’est la double face de la monnaie.
Fermer les services publics pour enrichir
la bourgeoisie
Aujourd’hui, une minorité
décroissante suffit à produire la nourriture et tous les biens matériels nécessaires
aux particuliers, à l’industrie et aux
services. Il y a urgence à passer à une monnaie en phase avec le progrès
technologique, alignée sur des quantités de production. Ce qui intéresse avant
tout la bourgeoisie, c’est le travail rentable, le travail qui rapporte un
profit. Ouvrir des écoles, des hôpitaux, c’est bien pour la prospérité du
peuple, mais ça fait perdre des profits aux riches. Les produits de luxe nécessitent, par unité,
de grandes quantités de travail spécialisé, qu’un millionnaire ne pourrait s’acheter
par son seul travail. A Neuilly comme à Gennevilliers, les journées sont de 24
heures. Le luxe correspond à une « consommation
excessive » qui déséquilibre et démembre le corps social par luxations
répétées (luxe, luxation… même racine). Une consommation excessive aux dépens
d’une sous-consommation généralisée. C’est le principe des vases communicants.
D’un côté, la bourgeoisie impose
une monnaie alignée sur le travail humain pour se distinguer de la masse
indistincte et vulgaire, de l’autre, le peuple aurait besoin d’une monnaie
alignée sur le travail des machines, gage d’extension des services publics, de prospérité.
Au prétexte que l’argent est
cher, on réduit au chômage, on détruit les services publics (hôpitaux, école..)
on arrête des productions de biens
nécessaires à l’exercice des droits fondamentaux (nourriture, logement,
éducation…). Répétons-le, ce qui donne
l’illusion de la cherté de l’argent, ce sont les intérêts illégitimes imposés
par les banques.
Quel candidat dénonce le
faux argument de la difficulté des financements,
quand on sait que l’argent est la chose la plus simple à créer : des
chiffres et des lettres sur ordinateur ! Pénurie monétaire, allons-donc !
Mille ans d’alliance entre les banquiers, les
rois, puis la République
Dès le moyen-âge, en échange
du financement d’une armée puissante pour dominer les seigneurs, les monarques accordent
à des banquiers le monopole de la création monétaire avec intérêts, c’est à
dire le privilège de s’enrichir sur le dos du peuple. A partir d’une banque qui
monopolise les moyens d’échange, la bourgeoisie se construit par la
monopolisation des moyens de productions et de communication. Est-ce un hasard
si, pendant trois siècles, de Louis XI jusqu’à Louis XV, les monarques ne se
sont entourés que de de ministres bourgeois. Les chroniqueurs qualifiaient
Louis XI de « roi bourgeois » et Saint-Simon parlait du règne de Louis
XIV comme « d’un règne de vile bourgeoisie ».
Du règne de la monarchie
absolue à celui de la bourgeoisie absolue
En 1789, la misère du peuple
est terrible, les taxes prélevées par l’Eglise, la Noblesse et le roi, sont
d’autant plus lourdes que les taux d’intérêts bancaires sont élevés.
La dette publique est de 80
% du PIB, Louis XVI convoque les Etats-généraux pour trouver une solution. Les « représentants »
du Tiers-Etat, composé de riches bourgeois décident, et d’abolir les privilèges
de la Noblesse et du Clergé, mais aussi de
déclarer biens nationaux les propriétés du Clergé puis des nobles émigrés. Les
bourgeois, porteurs de créances d’Etat, s’enrichissent en rachetant les propriétés de l’Eglise à des prix très bas. De
l’usage de la dette pour enrichir une minorité, comme en Grèce aujourd’hui ou les
propriétés de l’Etat sont soldées… En votant ces lois, les députés dilapident le bien commun. En France, grâce
aux taxes imposées pour le remboursement de la dette-racket, jamais les
entreprises du CAC 40 n’ont fait autant de profits.
En 1789, noblesse, clergé et
bourgeoisie, de trois prédateurs, on passe à un seul prédateur. Les droits
patronaux et le pouvoir bancaire sont considérablement renforcés Depuis, la
grande bourgeoisie, se partage les fruits du travail des producteurs. Les
petites entreprises sont condamnées à être mangées par le grand patronat. Sous
la république, il y a fusion totale entre pouvoir politique et grande
bourgeoisie. Grand patron la veille, ministre
le lendemain…
Les salariés créent le profit,
pas les patrons
Les patrons prétendent que
sans profit, on n’aurait pas d’argent pour les salaires… C’est oublier que le
profit, c’est du travail de salariés contenus dans les marchandises (vendues
par les patrons), et que l’argent est créé par la banque pour mesurer ce
profit. Une mesure alignée sur le temps,
d’où la recherche obsessionnelle des économies de temps, suppression des
pauses, chasse aux congés maladie…
Si on ne combat pas cette croyance fausse,
l’idée d’expropriation des moyens de production restera très minoritaire.
Exproprier les usines, les machines, c’est tout simplement faire revenir dans
le bien commun l’héritage de savoirs et de savoir-faire, accumulé par nos
ancêtres depuis l’aube de l’humanité. C’est interdire de taxer les inventions
(la création monétaire gratuite, par exemple) qui appartiennent au patrimoine
immatériel de l’humanité.
Et l’échelle mobile des
salaires ?
Qui peut croire à la
prospérité, à la démocratie, avec l’échelle mobile des salaires, quand on
produit de plus en plus de nourriture, de logements, avec de moins en moins de
travail grâce au formidable progrès de la technologie. Quelle échelle mobile des salaires, quand les
machines ne cessent de travailler à la place des hommes ? Quelle échelle mobile des salaires pour tous, avec
de l’argent qui n’est créé qu’en fonction de la rentabilité du travail humain?
Dans le système actuel, toute augmentation de salaire pour les uns provoque des
augmentations de cadences et des licenciements pour d’autres. Cette
revendication doit s’accompagner de celle du revenu d’existence tout au long
d’une vie. La popularisation de l’abolition du salariat a plus d’un siècle de
retard. Dans les manifs, les tracts, les blogs, il faut la faire connaître.
Le salariat, la solution à la fuite des travailleurs-esclaves
Le salariat, c’est l’adaptation du travail rentable à
la modernité. C’est la réponse aux actes de sabotage et aux nombreuses révoltes
d’esclaves, de serfs et d’engagés, soumis à une violence physique et visible.
Le salarié n’et plus contraint par le fouet mais par l’intérêt bancaire qui le
soumet par des chaînes invisibles au seigneur du capital. Qu’il le veuille ou
non, le travailleur est dans la nécessité de se faire employer par un patron.
Employer (de ployer), « faire plier » …
Les barreaux invisibles du capitalisme empêchent
quasiment tout espoir de fuite vers la libre production. Obligation permanente
de se salarier pour payer une monnaie qui donne accès aux moyens d’exister.
Qui dénonce la marchandisation des êtres humains par le salariat ?
Sur le marché,
les patrons achètent la force humaine de travail comme des objets. Pour une minorité de
salariés encore privilégiée, c’est 80 % de salariés de la planète sans droit
dans l’entreprise, ni protection sociale, c’est
encore le principe des vases communicants.
Le salarié est soumis au Code du travail, un code de
droit privé. Bien qu’ils soient garantis par la Constitution, les droits au logement, à l’éducation, à la
santé… qui devraient relever du droit public, sont en réalité subordonnés aux
intérêts privés des actionnaires. Un SDF a le droit de voter, mais pas celui de
se loger. Où est la démocratie ?
Pour en finir avec
l’enrichissement des uns par l’appauvrissement des autres
Comment changer de
société sans dire la vérité sur la monnaie ? Comment lutter contre
les injustices, dans les entreprises et ailleurs, sans revendiquer l’abolition
du loyer de l’argent qui nous réduit au salariat ?
Quel candidat propose la
suppression des privilèges qui bafouent le droit public ?
La conquête de la démocratie
passe par une revendication centrale, la suppression des taux d’intérêts
responsables de nombreux crimes contre l’humanité. Chaque jour, 100 000 êtres
humains meurent de faim, assassinés, sacrifiés sur l’autel du profit.
L’intérêt général commande la
séparation de la bourgeoisie et de l’Etat
Les gouvernements de la
République doivent rompre leurs liens séculaires avec les intérêts privés de la
bourgeoisie. Quel candidat dénonce ce conflit d’intérêt : une entreprise publique,
« Pôle emploi », qui recrute des salariés pour des intérêts
privés. Sans l’Etat recruteur, comment vivraient Liliane Bettencourt ou
Elizabeth Badinter, qui font partie des 1100 milliardaires en dollars de la
planète ? Comment s’enrichir ainsi sans lever des armées de salariés au
détriment des écoles et des hôpitaux ?
L’Etat n’a pas à gérer la compétition
entre riches aux jeux olympiques du fric. L’Etat doit faire la politique, non
de l’emploi salarié, mais celle de la production en coopérative. L’Etat, garant
des droits inscrits dans la Constitution, doit défendre l’intérêt général. Quel
candidat réclame l’abolition des droits patronaux, dans la logique de
l’abolition des droits féodaux?
Un choix de société : croissance des profits dans le salariat ou croissance de la prospérité dans la libre-entreprise ?
La monnaie alignée sur le
temps de travail a vécu. Nécessaire, quand le travail était avant tout
manuel, elle n’a plus sa raison d’être. Passons à une monnaie alignée sur la
productivité. Le temps libéré par les
technologies ne sera plus le temps sacrifié au profit de la grande bourgeoisie. Une banque publique relevant
de la Justice et placée
sous contrôle citoyen, créera la monnaie électronique gratuite, alimentant un
revenu universel aligné, non plus sur le temps de travail, mais sur des
quantités de biens de consommation répondant aux besoins des populations.
Les formidables quantités de
travail humain libérées par les machines, au lieu d’être utilisées pour
l’addiction au luxe d’une minorité ou immobilisées dans un chômage stérile, participeront à la réduction massive du temps de travail comme au
développement des services publics.
Nous vivrons enfin la
libre-entreprise, la vraie, avec des producteurs librement associés qui
utiliseront l’héritage de savoir et savoir-faire, au nom de l’intérêt général,
dans le respect des êtres humains et de l’environnement.
Libérons La Monnaie
Nantes, le 20/04/12
Lire les propositions de Libérons La Monnaie
loi pour le contrôle des banques
Votre description du racket financier
RépondreSupprimerqui asphyxie la société actuelle est
profondément exact, il ne reste qu'à
lui "faire la peau". Et comment,en
respectant, c'est important,toutes les règlementations en vigueur? Cela
paraît impossible,mais rappelons-nous
"Impossible n'est pas français"
En cherchant bien, nous allons trou-
ver, et rapidement. COURAGE!...
Pour paralyser un pays, il suffit de peu de choses, dont les conséquences sont importantes ! =
RépondreSupprimer- arrêter pendant quelques jours les services de propreté urbaine et de ramassage des déchets et poubelles,
- arrêter pendant quelques jours le transport et la livraison de carburants,
- arrêter pendant quelques jours le transport et la livraison de pièces et billets de banques.
C'est prouvé, dans certaines villes, une grève de quelques jours des éboueurs = catastrophe!