lundi 26 novembre 2012

De Notre Dame des Landes aux abattoirs de Doux

Le travail salarié profite aux  rentiers
Le travail (non salarié) libéré du profit, c'est la prospérité


Les paysans expropriés de Notre Dame des Landes sont victimes du profit 
comme les salariés de Doux




Doux : l'usine, machine à broyer les ouvriers





Les Graincourt de Doux sur les marches du tribunal de commerce de Quimper, mercredi 5 septembre. Finies les pressions des petits chefs, finie la peur d'être viré, ils n'ont plus rien à perdre et aujourd'hui ils parlent. (L. M. - N.O.)

Extraits
"Dans l'abattoir de Graincourt, en été, la température peut monter jusqu'à 50°. Cette année, le directeur de l'usine n'a même pas eu les moyens d'acheter des bouteilles d'eau. Et pas question de baisser la cadence : ceux qui osaient quitter leur poste pour aller boire au robinet se sont faits remonter les bretelles."
"Côté découpe, il fait 4°c toute l'année. Les machines se déglinguent mais les réparateurs refusent de se déplacer : Doux leur devait déjà trop d'argent. Là aussi, au couteau ou à la barquette, le même geste répétitif à longueur de journée, de semaine, d'année. Aux poignets, aux coudes, aux épaules, les nerfs esquintés. Tous les jours, Hélène s'est levée à 3h30 le matin pour rejoindre son poste. Elle ne s'est jamais plainte de ses difficultés, de ses douleurs : il lui reste quatre ans pour finir de payer la maison."

"Le monde du travail a progressivement gommé l'image Germinal de la vie ouvrière. Ainsi, un salarié n'est plus cassé par son boulot mais souffre de TMS, les fameux troubles musculo-squelettiques. Selon une étude de l'Insee de décembre 2011, ces TMS représentent plus de ¾ des maladies professionnelles reconnues"




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