jeudi 27 décembre 2012

L'imprimante 3D nous libère du travail salarié



De la révolution industrielle 
 à
la révolution désindustrielle

L'imprimante 3 D
 nous libère du travail salarié...
et les moyens de production redeviennent des biens communs


 Outils, machines, vélo, travaux publics...
   Fini le transport des matières premières embarquées d'Afrique, pour y être transformées  en produits de consommation qui reprennent le chemin inverse vers l'Afrique.   


1-on scanne l'objet 
2-le tour laser fait son travail dans l'imprimante
3-on boit un ou plusieurs  cafés
 4-l'objet apparaît !!!!  





    Sur place, on fabrique les matériaux de base (résine, plastique, acier)...De n'importe quel endroit  de la planète, on scanne un objet (ou on l'invente sur ordinateur) : un bol, un outil, une clé anglaise, une chaîne de vélo, des pièces d'une pompe à eau, d'un grille pain, d'une machine à laver etc...
      On appuie sur démarrer, et l'imprimante reproduit  l'objet en 3 dimensions
     C'est le même principe que l'impression d'un texte en 2 D sur une feuille de papier, seulement, on  alimente  le bac avec le matériau choisi qui se présente sous forme de liquide ou de poudre: résines, plastiques,  grès synthétiques, acier inoxydable... 
    A l'intérieur de l'imprimante, un tour laser fait le travail: il prend les mesures, il découpe... et l'objet se construit par couches  successivement  encollées !
    Des architectes, des ingénieurs, concepteurs d'objets, peuvent aussi, sur ordinateur, inventer un objet  avec un logiciel 3 D, ensuite, la reproduction  se fait comme avec un objet scanné.
      De l'imprimante sort l'objet prêt à être utilisé ou assemblé: une clé anglaise,  des rayons de roue de vélo, des prothèses, des implants, une pièce d'un mécanisme...         Avec une imprimante 3D industrielle, on arrive ainsi à fabriquer des pièces de moteur, des voitures, et même des  bâtiments comme ceux de l'Université libre de Berlin !
Libérées des brevets,
la libre-circulation des inventions 
nous libère du travail  salarié

Ecoutons Lisa Harouni
      Video à la fin de l'article
 "Et en fait, ce qui est assez incroyable avec cette technologie, c'est que l'on peut fabriquer des objets sur mesure en quantités industrielles. Il n'y a que très peu d'économie d'échelle.
     On peut maintenant fabriquer très facilement des exemplaires uniques. Les architectes, par exemple, veulent créer des prototypes de bâtiments.
      Vous pouvez le voir ici, ceci est l'un des bâtiments de l'Université Libre de Berlin, il a été conçu par Foster et Associés. Là non plus, il ne pouvait être construit d'aucune autre façon. Et même très difficile à réaliser à la main."  

   Ces productions sont d'une qualité incomparablement supérieure 
à  celles réalisées dans l'industrie.
  
Aspirateur en panne

          Votre aspirateur  tombe en panne, la pièce défectueuse n'est plus commercialiséemais : à partir des informations de la fiche-constructeur, vous pouvez avec le logiciel "Google  SketchUp 3 D" la représenter sur ordinateur et  la fabriquer chez vous sur l'imprimante 3D.



 

Couronnes


Plus de moulage, le dentiste scanne la mâchoire du patient et, de l'imprimante sort la couronne 

Moteurs
Pour les pièces d'un moteur,  plus de machine-outils, on scanne, on imprime, on assemble !

    On ne fabrique plus  avec une multitude  d'outils, de machines, de savoirs et de savoir-faire intermédiaires: on scanne et l'imprimante reproduit avec une précision incomparablement supérieure....
   
    On se retrouve dans un état de stupéfaction qui a du être celui de  ceux qui, la première fois, ont vu fonctionner un marteau pilon actionné par une machine à vapeur avec tout ce que cela comporte d'économies de matière premières, de temps de travail humain, d'énergie
Vélo entièrement fabriqué sur imprimante

Et demain: vessie, valves cardiaques, reins, alvéoles pulmonaires...

De formidables économies, 
de matériaux, 
d'énergie, 
de transports 
et .. de temps
Le  temps libéré de la production des biens matériels 
sera le temps  de la gestion démocratique de la Cité.
Le  temps libéré de la production des biens matériels 
sera le temps du service public haut de gamme,
 Ecole, Hôpital...Art,  Culture...
L'imprimante 3 D, 
une imprimante pour passer
du capitalisme au distributisme

Vers le distributisme  
   1-Libre accès aux inventions et procédés qui appartiennent au patrimoine de l’humanité, un héritage de savoirs et de savoir-faire dont nous sommes tous les héritiers.
      2-Que le temps libéré par les machines dans la production de biens matériels soit systématiquement déversé dans les services qui seront tous d’intérêt général.
     3- Un revenu d’existence pour tous, dissocié de tout esprit de rentabilité.
     4-Ce revenu sera alimenté par une  monnaie alignée sur les quantités de production de biens de consommation.
    5-A l’acquisition du bien, la monnaie est détruite : la recherche du profit sur le travail d’autrui devient impossible, à plus forte raison la spéculation.
    6-On ne satisfait plus des besoins matériels pour se comparer aux autres en terme de supérieur ou d'inférieur, mais pour se réconcilier avec le genre humain.

Video 
"conférence-démonstration" de  Lisa Harouni
Script de la conférence
http://www.universalsubtitles.org/en/videos/YPzZJjNnAbYL/fr/298171/



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lundi 24 décembre 2012

Drogue, la banque HSBC a blanchi des milliards de dollars



Drogue, 

la banque HSBC a blanchi des milliards de dollars

     "HSBC Holdings PLC (Hong Kong & Shanghai Banking Corporation) est l'une des plus grandes banques du monde. Son siège social est à Londres, dans Canary Wharf mais l'essentiel de ses effectifs est désormais dirigé par son siège deHong Kong 183 Queen' road east.
    Le membre fondateur et principal actionnaire est The Hongkong and Shanghai Banking Corporation Limited, une banque fondée à Hong Kong par l'ÉcossaisThomas Sutherland pour financer le commerce dans l'Extrême-Orient en 1865 et, à l'origine, le trafic d'opium."    Extraits de wikipedia

     
       Cette semaine Breuer (ministre de la Justice d'Obama) a signé avec le géant bancaire HSBC un accord qui constitue l’insulte suprême à tous les gens ordinaires qui ont vu leurs vies basculer à la suite d’une affaire de drogue.

      Malgré que HSBC ait avoué le blanchiment de milliards de dollars des cartels de la drogue colombiens et mexicains (entre autres) et la violation de toute une série de lois importantes sur les pratiques bancaires, Breuer et le Ministère de la Justice US ont choisi de ne pas poursuivre la banque, optant pour la signature d’un accord historique de 1,9 milliards de dollars, ce qu’un commentateur a fait remarquer est l’équivalent de cinq semaines de chiffre d’affaires de la banque.
      
      Les transactions de blanchiment étaient menées si ouvertement qu’elles auraient probablement pu être repérées depuis l’espace. Breuer a admis que les trafiquants de drogue se présentaient dans les filiales mexicaines de HSBC et « déposaient des centaines de milliers de dollars en espèces, en une seule journée, sur un seul compte, en utilisant des boites fabriquées expressément pour passer par les trous dans les fenêtres des guichets ».
      Cela vaut la peine d’être répété : pour déposer efficacement autant d’argent sale que possible dans une banque « sérieuse » comme la HSBC, les trafiquants de drogues avaient expressément fait fabriquer des boites pour passer par les fenêtres des guichets.
    Même les hommes de Tony Montana (personnage du film Scarface, NdT) qui transportaient des sacs remplis de billets vers une « American City Bank » imaginaire à Miami étaient plus subtils que les cartels qui blanchissaient leur argent via une des institutions financières les plus respectées de Grande-Bretagne.........Suite de l'article

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mercredi 28 novembre 2012

Nègre de Maison et Nègre des Champs


"Je suis un Nègre des Champs"
Malcom X

Nègre de Maison
et 
Nègre des Champs





Texte de la video


     Vous devrez lire l'histoire de l'esclavage pour comprendre ceci. 
    Il y avait deux sortes de nègre. Il y avait ce vieux "Nègre de Maison" et le "Nègre des Champs".
 Et le "Nègre de Maison" prenait toujours soin de son maître.
    Lorsque le "Nègre des Champs" s'éloignait un peu trop, il le retenait et le renvoyait à la plantation. 
   Le "Nègre de Maison" pouvait se le permettre car il vivait mieux que le "Nègre des Champs". 
    Il mangeait mieux, s'habillait mieux et vivait dans une meilleure maison. Il vivait juste à côté de son maître, dans le grenier ou au sous-sol. Il mangeait la même nourriture que son maître et portait les mêmes vêtements. Et il pouvait parler avec une aussi bonne diction que son maître. 
Et il aimait son maître plus qu'il ne s'aimait lui-même.
    C'est pourquoi il ne souhaitait pas le voir blessé. 
    Si le maître tombait malade, il disait : 
   'Qu'est-ce qu'il y a patron, nous sommes malades ?'.
    Lorsque la maison du maître prenait feu, il essayait d'éteindre le feu. 
   Il ne voulait pas que la maison de son maître soit brûlée.
  Il n'a jamais voulu que la maison de son maître soit menacée. Et il la défendait plus que le maître ne le faisait. 
C'était le "Nègre de Maison". 
Mais vous aviez quelques "nègres des champs" qui vivaient dans des huttes et n'avaient rien à perdre. 
    Ils portaient la pire sorte de vêtements, mangeaient la pire nourriture. 
 Ils vivaient l'enfer et subissaient les coups de fouet. Ils détestaient leur maître. 
  Oui, bien sûr, ils le détestaient. Si le maître tombait malade, ils priaient pour qu'il meure.
    Si la maison du maître prenait feu, ils priaient pour qu'un vent fort attise ce feu. 
   Voilà la différence entre les deux, et aujourd'hui vous avez encore des "Nègres de Maison" et des "Nègres des Champs". 
  Je suis un "Nègre des Champs".
Malcom X



Du Code Noir au Code du Travail salarié, 
d'une servitude à l'autre,
 toujours et encore la subordination




Pareils aux nègres de maison, trop nombreux encore sont les descendants d'esclaves qui soutiennent un système capitaliste dont la construction et le développement s'est accompagné de la restauration de l'esclavage à partir du XVIeme siècle

     Les plantations sucrières furent d'authentiques entreprises capitalistes, le travail des noirs enrichissant le planteur qui pouvait ainsi investir dans la construction de manufactures en Europe. Des manufactures, où paysans et artisans expropriés par la dette bancaire, dépossédés de tout, en étaient réduits à se vendre comme salariés à des patrons. 

    Pareils aux nègres de maison, trop nombreux encore sont les descendants d'esclaves qui ne remettent pas en question le  salariat. Ce même salariat qui, en 1848 fut la réponse à la fuite des esclaves:
   des noirs soi-disant affranchis, furent forcés de continuer à travailler pour l'enrichissement des planteurs. Noirs devenus salariés par la grâce du maître, non plus contraints, par le fouet, à la servitude,  mais par des lois et des décrets promulgués dans l'intérêt des bourreaux d'hier.




    Le droit de "choisir par nécessité" son patron  n'est pas la liberté. La liberté, la vraie, se réalise dans  la démocratie économique: 
le droit d'avoir le droit de produire en fonction de l'intérêt général et non dans la subordination pour l'enrichissement des actionnaires.
  En démocratie, les intérêts privés, non seulement ne  contredisent pas  l'intérêt général, mais sont en harmonie avec.


Jean-Marc Ayrault devant le mémorial de Nantes
Liens proches

Après l'esclavage, fixer les noirs:
Le salariat, réponse à la fuite des esclaves:
Pas de traite négrière sans intérêts bancaires:





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lundi 26 novembre 2012

De Notre Dame des Landes aux abattoirs de Doux

Le travail salarié profite aux  rentiers
Le travail (non salarié) libéré du profit, c'est la prospérité


Les paysans expropriés de Notre Dame des Landes sont victimes du profit 
comme les salariés de Doux




Doux : l'usine, machine à broyer les ouvriers





Les Graincourt de Doux sur les marches du tribunal de commerce de Quimper, mercredi 5 septembre. Finies les pressions des petits chefs, finie la peur d'être viré, ils n'ont plus rien à perdre et aujourd'hui ils parlent. (L. M. - N.O.)

Extraits
"Dans l'abattoir de Graincourt, en été, la température peut monter jusqu'à 50°. Cette année, le directeur de l'usine n'a même pas eu les moyens d'acheter des bouteilles d'eau. Et pas question de baisser la cadence : ceux qui osaient quitter leur poste pour aller boire au robinet se sont faits remonter les bretelles."
"Côté découpe, il fait 4°c toute l'année. Les machines se déglinguent mais les réparateurs refusent de se déplacer : Doux leur devait déjà trop d'argent. Là aussi, au couteau ou à la barquette, le même geste répétitif à longueur de journée, de semaine, d'année. Aux poignets, aux coudes, aux épaules, les nerfs esquintés. Tous les jours, Hélène s'est levée à 3h30 le matin pour rejoindre son poste. Elle ne s'est jamais plainte de ses difficultés, de ses douleurs : il lui reste quatre ans pour finir de payer la maison."

"Le monde du travail a progressivement gommé l'image Germinal de la vie ouvrière. Ainsi, un salarié n'est plus cassé par son boulot mais souffre de TMS, les fameux troubles musculo-squelettiques. Selon une étude de l'Insee de décembre 2011, ces TMS représentent plus de ¾ des maladies professionnelles reconnues"




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samedi 17 novembre 2012

Contre l'Ayraultport: pas d'intérêts bancaires










Pour les paysans de Notre Dame des Landes,
pour tous les « sans », les sans-toit, les sans -papiers…
Abolition des intérêts bancaires 
qui nous dépossèdent 


Les taux d’intérêts illégitimement imposés par les banques privées, s’opposent au droit de décider démocratiquement de l’utilité d’un aéroport, au droit de choisir nos moyens de communication,  nos lieux de vie, notre habitat, nos sources d’énergie, en un mot de satisfaire nos intérêts privés dans le respect de l'intérêt général. 
Au nom des taux d’intérêts, on exproprie des paysans, pour que les actionnaires de Vinci s’enrichissent du travail des salariés qui construiront et géreront les infrastructures de l’aéroport. Les banques ayant fourni l’argent aux entreprises concernées s’enrichissant des taux d’intérêts dus par Vinci.


Les consommateurs paient les dettes bancaires des entreprises
A savoir que ces dettes bancaires ne seront pas prélevées sur les profits de Vinci, mais sur le pouvoir d’achat des consommateurs qui achèteront les produits vendus par Vinci. Depuis des siècles, c’est ainsi, ce sont les consommateurs qui paient les dettes que les entreprises répercutent dans les prix. En moyenne, les prix à la consommation contiennent 40% de dettes que les entreprises reversent aux  banquiers.
Malgré nous, nos achats nous rendent complices du système : du paiement d’un loyer à celui d’un panier de légumes bio, 40% de nos dépenses enrichissent  les banquiers, entretenant un mécanisme qui saccage hommes et planète. Nous passons presque la moitié d’une vie de travail pour permettre aux banquiers d’investir dans des biens qui font mal : équipement de forces de répression, matériels sophistiqués de surveillance de nos vies privées, productions  polluantes etc…
On se scandalise qu’en Afrique, les dons distribués par les ONG, soient en partie détournés par des fonctionnaires vénaux, mais sur toute la planète, chaque jour, 40% du pouvoir d’achat des consommateurs est détourné le plus légalement du monde vers les banques. Ces expropriations illégitimes  se font avec la collaboration active des Etats puisque ce sont eux qui rédigent et font voter les lois appropriées…
L’impôt royal sur le sel (la gabelle honnie par le peuple) a été abolie en 1789, par contre, la  taxation bancaire, véritable impôt privatif, bien plus lourde que la gabelle, non seulement, n’a pas disparu, mais a été maintenue et renforcée par la République 
Avec  les taux d’intérêts, les banquiers contrôlent l’économie par expropriation
Le maniement du fouet et de l’épée a généré de nombreuses révoltes d’esclaves et de serfs, par contre, le maniement des taux d’intérêts (taxe bancaire cachée dans les prix) rend la prédation invisible. Cette invisibilité produit une méconnaissance du mécanisme de spoliation, et détourne avec une remarquable efficacité les colères populaires vers le traitement local des effets, sans aller à la racine du mal.
Au nom des taux d’intérêts, toute production n’est autorisée que, si les entreprises garantissent aux banquiers le retour d’intérêts bancaires (via le pouvoir d’achat des consommateurs). Pour qu’il n’y ait plus de sans-terre, de sans-toit, de sans-papiers, de sans-soins… toute revendication doit être accompagnée de celle de l’abolition des intérêts bancaires.
C’est au nom du profit bancaire, que des Africains par décrets (comme à Notre-Dame des Landes) sont expropriés par le pouvoir politique, de leurs terres vivrières transformées en exploitations minières, en plantations, en hôtels de luxe : les entreprises récupérant sur le travail des salariés, les dettes bancaires et les avantages accordées aux politiciens en guise de remerciements.
Au Sud, les chômeurs sans revenus auront le choix entre mourir de faim ou tenter la traversée du détroit de Gibraltar. Sans papiers, ils seront condamnés à des salaires de misère, pour le plus grand profit des banques et des entreprises. Exiger l’abolition des taux d’intérêts bancaires, c’est l’espoir de mettre fin à l’esclavage domestique, à l’esclavage sexuel dont sont victimes notamment nombre de sans papiers.
Tout se tient : depuis le moyen-âge, depuis le développement les banques, les petits producteurs indépendants libérés de la tutelle féodale, sont inexorablement expropriés de leurs biens par endettement bancaire,  et rabattus vers les entreprises pour y être exploités comme salariés.
La démocratie économique exige une monnaie d’intérêt général sans intérêts privés
Avancer des revendications communes à toutes les luttes, c’est œuvrer au dépassement d’une société fondamentalement inégalitaire, c’est faire d’une lutte locale, un soutien à tous ceux qui se battent contre la dépossession par expropriation, sans-terre brésiliens, indiens d’Amazonie…
Les effets négatifs de ces pratiques bancaires ne sont pas dus à des dérives, ils sont inhérents au système mis en place au Moyen-âge avec la collaboration des rois qui, en remerciements  de prêts favorables, voire gratuits, garantissaient aux banquiers le monopole de la création monétaire (le droit de s’enrichir en taxant le peuple). Les intérêts bancaires sont surajoutés aux dépenses réelles des banques, c’est le principe de toute taxe. Aujourd’hui, tous les pays ayant abandonné la parité or depuis le siècle dernier, la monnaie devenue électronique à 95%, est en réalité quasiment gratuite, des chiffres et des lettres sur disque dur d’ordinateur…
Notre Dame des Landes est victime de privilèges bancaires hérités de l’Ancien Régim
Depuis le moyen-âge, les taux d’intérêts ont contaminé une monnaie qui, des milliers d’années durant, fut un outil de coopération entre les hommes.
La pire des violences ce n’est pas l’intervention de gendarmes mobiles, c’est  la violence invisible d’une monnaie contaminée, incolore, inodore aussi dangereuse que  l’eau radioactive de la Tetcha qui irrigue quotidiennement les jardins-potagers de quarante et un villages en Russie…
Tant que les taux d’intérêts ne seront pas abolis, les gens de bonne volonté se condamnent, eux et les générations futures, à éteindre les multiples foyers d’incendie que les spéculateurs continueront d’allumer.
Le pouvoir politique doit reprendre la main et cesser de faire des lois qui légalisent les pratiques criminelles des banques. L’alternative est simple : continuer à ignorer cette monnaie contaminée, ou alors agir au quotidien pour la remplacer par une monnaie sans intérêts privés, au service de l’intérêt général, une monnaie créée par une banque démocratiquement contrôlée. Une monnaie qui annoncerait enfin la démocratie économique.  C’est ainsi que nous en finirons avec tous les projets de dépossession, d’expropriation, à Notre Dame des Landes comme ailleurs.
Alain Vidal
Libérons La Monnaie
Loi pour le contrôle public des banques :





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