dimanche 15 juillet 2012

1789, le droit patronal detrône le droit féodal


Pour un  vrai 14 juillet


De l'abolition des droits féodaux 
à celle des droits patronaux

 
 


 Les droits patronaux sont de même nature que les droits féodaux, 
ces droits procurent le profit par les fruits du travail d'autrui




Du guerrier au banquier 

du féodalisme au capitalisme

de l'épée aux taux d'intérêts,
de la dépossession visible à la dépossession invisible


 Du racket par l'épée au racket par une fausse dette, l'enrichissement du seigneur féodal ou du monarque relève de la prédation, de  l'accaparement des fruits du travail d'autrui
Les banquiers s'enrichissent en taxant le travail des paysans et artisans, le roi s'enrichit en taxant les profits des banquiers...Cette prédation indirecte confère au roi une image positive. 

Avec 1789, on passe  de trois prédateurs à un seul prédateur, la bourgeoisie. 

Alors que les droits féodaux de la noblesse et du clergé sont abolis, les droits patronaux, eux, sont renforcés et étendus. Commence alors le règne de la bourgeoisie absolue. Parfois, les gouvernements, confrontés à la colère populaire, prennent quelques mesurettes à l'égard du système bancaire, très vite abandonnées dès que les protestations retombent.
Les politiques sous la République bénéficient d'un mécanisme d'enrichissement semblable à celui mis en place sous l'Ancien Régime. 

 





Grâce aux impôts pris sur les revenus des bourgeoisies bancaire, industrielle et commerciale, (revenus provenant du travail des producteurs), les membres de la classe politique s'octroient d'importants privilèges par des traitements et des pensions de retraites, qui leur procurent un niveau de vie inaccessible au plus grand nombre.
La classe politique se substitue à l'aristocratie pensionnée par le roi. Une véritable noblesse d'état s'est ainsi constituée sur les cendres de la monarchie (voir Bourdieu).
 Les traitements du président de la république, ceux des ministres, des députés, des maires etc...proviennent, comme les pensions des aristocrates d'antan,   du travail des producteurs aujourd'hui majoritairement salariés par les bourgeoisies bancaires, industrielles et commerciales. Tout se tient.
 Les banquiers s'enrichissent par la fausse dette, les autres secteurs de la bourgeoisie tirent profit du travail des dépossédés devenus salariés, et la classe politique se nourrit des impôts provenant des revenus du travail et du capital. Sans oublier que les revenus du capital ne proviennent que du travail des salariés.
Distinguons bien le travail du prédateur de celui du producteur. Certes, le prédateur travaille, mais son activité consiste à organiser la prédation des fruits du travail des producteurs. 
Et les enfants de la bourgeoisie héritent de la fortune de leurs parents générés par le travail des salariés comme les jeunes aristocrates héritaient de celle de leurs parents générées par le travail des paysans et artisans...
Depuis mille ans, malgré les apparences, rien n'a changé.


Lire les propositions de Libérons La Monnaie

 loi pour le contrôle des banques




1 commentaire:

prospert a dit…

Merci pour votre site. Je le regarde de temps à autre et il dit toujours
des vérités intelligentes. L'agonie de la classe des prédateurs met du temps à se réaliser(ils se défendent)
mais elle approche INEXORABLEMENT et
c'est le coeur léger que nous la voyons s'effondrer;les religions suivent la même pente:
on vit une époque formidable