vendredi 18 mai 2012

Le salariat, réponse à la fuite des esclaves





Comment tirer profit du travail des noirs en évitant les révoltes ou les fuites?
 Le salariat, réponse à la fuite des esclaves

1848, l'abolition, et après?


    Chaque fuite, chaque révolte, représentaient des pertes pour les planteurs.
   La multiplication des révoltes depuis la promulgation de la première république noire du monde, la république de Haïti, posait question. Il fallait que les noirs continuent de travailler comme des esclaves tout en ayant l'illusion de la liberté.
   La réponse fut le salariat. La veille, le noir est encore esclave, le lendemain après minuit, la grande majorité des affranchis devient salariée, le même travail, dans les mêmes conditions mais sans le fouet. La plus grande partie de la journée est consacrée à travailler pour le profit du planteur.
   Seule, une très faible partie de la vente de la récolte revient à l' "affranchi"    sous forme de salaire.  
   Les abolitionnistes avaient pensé à tout. Légalement, les noirs avaient le droit de ne plus travailler pour le planteur, certains allèrent s'établir sur des terres en friches, vivant de la chasse, de la cueillette ou de la pêche sans rien demander à personne.
   Un passeport fut instauré, uniquement pour les noirs. Contrôlé par les gendarmes, le passeport devait comporter un timbre. Vivant en autarcie, les noirs n'avaient pas d'argent. C'est ainsi qu'ils furent contraints d'aller travailler  sur les plantations des blancs pour payer l'amende et le timbre. 
   
  Avec le passeport, en quelques années, quasiment tous les noirs ayant fui légalement les plantations y retournèrent malgré eux...et la production sucrière revint au niveau de l'avant-abolition... avec toujours de fabuleux profits pour les planteurs et des noirs dans la misère....comme avant l'abolition, 


Lire les propositions de Libérons La Monnaie

 loi pour le contrôle des banques


Aucun commentaire: