jeudi 7 février 2013

Le capitaliste, l'aigle qui réfléchit


Le capitaliste, 
l'aigle qui réfléchit

   Dans l'esprit du capitalisme, l'esprit d'une prédation bien conçue, l'élevage de mouton doit à la fois, permettre au berger d'en vivre et à l'aigle d'en profiter. 
Si  l'aigle est trop gourmand et vole tous les moutons, le berger  et l'aigle risquent de mourir de faim. Par contre, si le berger empêche l'aigle de profiter de son travail, c'en est fini pour le prédateur, mais  le producteur vivra dans la prospérité. 
   Le capitaliste par définition accapare du capital, c'est à dire une part de travail  effectuées par les producteurs et contenue dans les productions. 
     Mais le capitaliste ne doit pas être trop gourmand, il se  doit d'abandonner une partie de cette production sous forme de salaire, pour que les producteurs continuent de vivre pour travailler.
    Ce capital, sous forme de monnaie, lui permettra d'acheter des produits de luxe. 

Toute marchandise ne contenant pas une quantité suffisante de travail humain sera interdite de production
        Le  capitaliste préfère qu'une population soit décimée  par la famine plutôt que de la laisser produire sans en tirer profit. Combien de puits et de rivières empoisonnées, combien de terres incendiées, pour soumettre à la loi du profit des populations vivant en autarcie. Comment un prédateur peut-il accepter que des gens vivent sans pouvoir en tirer profit, il préfère se constituer un réservoir de chômeurs qu'il fera travailler le jour venu. L'autonomie est la pire ennemie des capitalistes .
    Toute marchandise ne rapportant pas un profit correspondant à 40% du travail effectué par les salariés ne sera pas produite.
   Avec ces 40%, les GA assurent les revenus de ceux qui produisent les biens et services de luxe.  [voir l'article: http://liberonslamonnaie.blogspot.f  r/2013/01/70-de-prelevements-avant-le-salaire-net.html ]
   Pour un prédactionnaire, en aucun cas le progrès technologique ne doit servir à déverser le temps libéré (par la technologie) dans les services publics et les loisirs: ce temps libéré sera celui de nouvelles productions rentables (mêmes inutiles ou dangereuses),  ou celui du chômage...
 La guerre entre grands actionnaires fait rage à coup de gains de productivité afin de mettre en faillite les concurrents:
   à la clé, pour les salariés, chômage, perte de revenus, recul des droits fondamentaux,  mais peu importe, c'est le prix à payer pour progresser dans le classement des plus fortunés. 

     Le remplacement des hommes par les machines, par les robots, n'a qu'un seul but: l'accès au luxe au détriment de l'intérêt général, au détriment du développement des services publics.
    Ces gens à l'ego sur dimensionné, ce qu'ils désirent au delà du confort, avant tout  c'est se distinguer par un mode de vie inaccessible aux communs des mortels, comme ces enfants qui accumulent des jouets dont ils ne se servent pas mais qu'ils peuvent exhiber à ceux qui n'en n'ont pas comme marque de supériorité. 
Qu'est-ce qu'un riche s'il ne fait pas envie?
   
La distinction par l'accumulation de l'unique (ce que l'autre n'a pas). 
    Deux caractéristiques de l'unique, le temps de travail humain qu'il cristallise, et la marque de fabrique, la griffe.
     Le temps contenu dans l'objet, c'est ce qui différencie l'article de série du fait main. L'article de série, même beau, utile, agréable, le riche le rejette, ce serait se commettre que de jouir d'un environnement accessible à tous. Ce serait déroger que d'utiliser un objet qui n'a demandé qu'un temps infime de travail humain.
    Le raffiné, c'est ce qui est rare. 
  Le vulgaire, c'est ce qui est abondant, qu'importe que l'abondant soit de grande qualité. Qu'importe que l'abondant  nous permette d'utiliser le temps libéré pour  accroître le niveau des services publics.































1 commentaire:

prosper a dit…

les "prédactionnaires", joli mot qui indique bien à qui on a affaire.Etienne Chouard fait circuler une jolie vidéo sur son blog: 99 pour cent de buffles font fuir 1 pour cent de lions prédateurs. ça fait du bien par où ça passe et cette idée commence à prendre de la consistance.Allons-y!