Un projet d’éducation populaire
écoles,
collèges, lycées, quartiers, grandes écoles,
universités,
prisons, comités d’entreprise…
Au-delà de la Servitude
La Fabrique des Gestes
Libérons La Monnaie
L’histoire enseignée doit être porteuse de connaissances
fiables garantissant la construction d’une morale authentiquement laïque
ouvrant la voie à un « Vivre
ensemble » fondé sur la liberté, l'égalité et la
fraternité.
L’exemple de Voltaire et de l’aura qui l’entoure montre à
quel point l’histoire peut être, embellie, porteuse de non-dits, voire sciemment
falsifiée.
Le Voltaire présenté comme le chantre de la tolérance, de la justice et de la liberté d’opinion, est un véritable paradoxe.
Le Voltaire présenté comme le chantre de la tolérance, de la justice et de la liberté d’opinion, est un véritable paradoxe.
Voltaire, Césaire, deux hommes, deux pensées contraires.
Deux morales, celle de la réduction de l’intérêt général aux intérêts
d’’une élite autoproclamée, et celle de la coopération pour le bien commun.
-----------
Du racisme de Voltaire à l'humanité fondamentale de
Césaire
Malgré des écrits, tels que Traité sur la
tolérance, Candide, les textes de Voltaire
sur le racisme et sur la nécessaire servitude du peuple, représentent une part
importante de son œuvre.
« La
plupart des Nègres, tous les Cafres, sont plongés dans la même stupidité, et y
croupiront longtemps..»
"
Les Juifs seuls sont en horreur à tous les peuples [...] Ils
assassinent leurs maîtres quand ils sont esclaves; ils ne savent jamais
pardonner quand ils sont vainqueurs : ils sont ennemis du genre humain [...] Il
ne faut pourtant pas les brûler. »
Se réclamant de la Raison, Voltaire fait voler en éclat les retenues des plus extrémistes alors que Césaire s'élève au dessus de cet universalisme frelaté.
Se réclamant de la Raison, Voltaire fait voler en éclat les retenues des plus extrémistes alors que Césaire s'élève au dessus de cet universalisme frelaté.
« La
Négritude n'est pas une prétentieuse conception de l'univers. C'est une manière de vivre l'histoire
dans l'histoire : l'histoire d'une communauté, ses déportations de populations,
ses transferts d'hommes d'un continent à l'autre...ses débris de cultures
assassinées....En faut-il davantage pour fonder une identité? »
«
Je serais un homme-juif - un homme-cafre un homme-hindou-de-Calcutta - un
homme-de-Harlem-qui-ne-vote-pas. »
Voltaire
est pour la soumission
du peuple, Césaire pour son émancipation
"Un
pays bien organisé est celui où le petit nombre fait travailler le grand
nombre, est nourri par lui, et le gouverne". Dans
une lettre à La Chalotais, procureur général du parlement de Bretagne, Voltaire
précise sa vision, « Il me paraît essentiel qu’il y ait des gueux
ignorants. Ce n’est pas le manœuvre qu’il faut instruire, c’est le bon
bourgeois. »
Voltaire considère que priver le peuple d'un authentique
droit à l'instruction, est la condition première de l'existence d'une élite de
privilégiés.
L'accès des ouvriers et des paysans à une instruction digne
de ce nom, est un danger pour cette minorité d'industriels, de banquiers, de
financiers et de philosophes, qui, après 1789, monopoliseront les privilèges
aux dépens de la noblesse et l'église...Pour preuve, la Déclaration des droits
de l'homme de 89 est vierge de toute référence au droit à l'instruction
De tout temps, les minorités ont sévèrement contrôlé l'accès
au savoir pour le plus grand nombre. Cas le plus extrême, la condamnation à
mort de l'esclave surpris d'apprendre à lire.
A l’inverse, Césaire déclare: « [ ...] le
salut de l'Europe [....] est dans la révolution; celle qui, à l'étroite
tyrannie d'une bourgeoisie déshumanisée, substituera, en attendant la société
sans classes, la prépondérance de la seule classe qui ait encore mission
universelle, car dans sa chair, elle souffre de tous les maux de l'histoire, de
tous les maux universels: le prolétariat ».
De Voltaire à Jules
Ferry, une pensée raciste
Ferry généralement associé à l'image positive d'une école au service de tous, a mis en place un système éducatif organisé par ordre, l’ordre de la communale pour le peuple, l’ordre du secondaire, pour les enfants des notables et de la bourgeoisie. Entre ces deux ordres, le mur de l’argent instituant le développement séparé de deux jeunesses.
Ferry généralement associé à l'image positive d'une école au service de tous, a mis en place un système éducatif organisé par ordre, l’ordre de la communale pour le peuple, l’ordre du secondaire, pour les enfants des notables et de la bourgeoisie. Entre ces deux ordres, le mur de l’argent instituant le développement séparé de deux jeunesses.
Une école qui, sous couvert d’une belle idée, la laïcité,
introduit dans les jeunes cervelles, une religion qui ne dit pas son nom, la
religion du profit, le profit comme seule source de toute richesse. Une
religion qui n’admet aucun dissident.
De même que l’abolition des droits féodaux de la noblesse et
du clergé, inaugure en août 1789, la monopolisation des privilèges entre les
mains d’un seul ordre, la bourgeoisie, l’interdiction de la religion à l’école,
inaugure la monopolisation de l’enseignement de la morale et de l’histoire
entre les mains d’un seul ordre, le grand patronat, un enseignement transmis
religieusement à coup de dogmes non soumis à la critique.
Au
nom de cette religion du profit, Lavisse, directeur de l'enseignement primaire, recommande aux instituteurs: « Puisque la religion ne sait plus
avoir prise sur les âmes […] cherchons dans l'âme des enfants l'étincelle
divine; animons-la de notre souffle. L'imagination des élèves, charmée par des
peintures et des récits, rendra leur raison enfantine plus attentive et plus
docile. »
On formate les consciences à l'esprit d’une colonisation
voulue par les capitaines d’industries. Pour se faire, deux siècles après le
Code Noir, Jules Ferry, en 1881, par un vote à la chambre des députés, restaure
l’esclavage, c’est le code de l’Indigénat (aboli qu’en mars 1946...) qui ouvre
de nouveaux marchés, offrant de formidables profits pris sur une main d'œuvre
gratuite.
Ferry
dans son Discours à la jeunesse :
« Si
nous avons le droit d’aller chez ces barbares, c’est parce que nous avons le
devoir de les civiliser […] Il faut non pas les traiter en égaux, mais se
placer au point de vue d’une race supérieure qui conquiert. »
En 1885, devant les députés, dans une intervention restée célèbre, Ferry, récidive « les races supérieures ont un droit sur les races inférieures », précisant, « La politique coloniale est fille de la politique industrielle.»
En 1885, devant les députés, dans une intervention restée célèbre, Ferry, récidive « les races supérieures ont un droit sur les races inférieures », précisant, « La politique coloniale est fille de la politique industrielle.»
Il
s’inscrit dans le droit fil de la pensée du philosophe des Lumières qui fit fortune, entre
autre dans le commerce infâme et à propos duquel il pontifiait :
« Ce
négoce [la traite négrière] démontre notre
supériorité ; celui qui se donne un maître était né pour en avoir. »
Et dans une lettre à une compagnie négrière de Nantes, dans
laquelle il avait des actions, Voltaire se frotte les mains:
"Je
me félicite avec vous de l'heureux succès du navire le Congo, arrivé si à
propos sur la côte d'Afrique pour soustraire à la mort tant de malheureux
nègres […] Je me réjouis d'avoir fait une bonne affaire en même temps qu'une
bonne action. »
Voltaire est à l’époque l’une des vingt plus
grandes fortunes de France.
Code
Noir ou Code de l'Indigénat, les Européens se donnent bonne conscience,
prétendant que l'esclavage, c'est bon pour les Noirs.
Alors
que Césaire dénonce, « Et c'est là, le grand reproche que j'adresse au
pseudo-humanisme: d'avoir trop longtemps, rapetissé les droits de l'homme, d'en
avoir eu, d'en avoir encore une conception étroite et parcellaire, partielle et
partiale et, tout compte fait, sordidement raciste. »
De l'obscurantisme de Voltaire aux lumières de Césaire
Voltaire
voit dans le luxe le moteur même de l'économie, de ce fait, la privation de
droits fondamentaux du peuple devient la condition de la grandeur des nations.
Voltaire reproche à Rousseau de vouloir détruire la civilisation en condamnant
le luxe « Il y a souvent de très bonnes choses dans les abus ».
Le
désir de luxe pousse les marchands à ouvrir les frontières pour satisfaire de
riches clients, le luxe moteur du commerce serait bon parce qu’il promeut des
rapports civilisés et donc pacifiques entre les hommes, c'est l'esprit de la
colonisation.
Une
colonisation que Césaire condamne : « Le geste décisif [de la colonisation] est ici de l’aventurier et du pirate, de l’épicier en grand et de
l’armateur, du chercheur d’or et du marchand, de l’appétit et de la force,
avec, derrière, l’ombre portée, maléfique, d’une forme de civilisation qui, à
un moment de son histoire, se constate obligée, de façon interne, d’étendre à
l’échelle mondiale la concurrence de ses économies antagonistes.»
Inégalités d’accès à l’instruction par
ségrégation socio-économique
Malgré
les apparences, le système scolaire reste compartimenté en filières d’ordre.
Les programmes du collège sont conçus pour des enfants
préparés dès le plus jeune âge à se les réapproprier. Sachant que la première
école, c'est la famille, l’accès de tous à l’enseignement secondaire, sans
permettre aux parents ayant été en échec scolaire de bénéficier de l’éducation
permanente, débouche sur l’impossibilité pour de nombreux enfants des classes
populaires de suivre les cours du collège :
tous
les enfants vont en sixième, sauf que les enfants d’employés et d’ouvriers ont dix fois moins
de chances d’obtenir un diplôme que ceux appartenant aux classes privilégiées.
Malgré tout, nombreux sont ceux qui considèrent que les bas
revenus doivent être réservés aux « mauvais élèves » qui n'ont pas voulu saisir
leur chance…
Il en va de l’hypocrisie qui préside à la supposée liberté
des Noirs après l’abolition de l’esclavage, comme il en est aujourd’hui de la
supposée liberté de faire des études secondaires et universitaires. Avec des
lois racistes, les noirs furent endettés par des taxes qui les forcèrent à
continuer de travailler pour le profit des planteurs. Avec des lois qui
interdisent à leurs parents d’accéder tout au long de leur vie à l’éducation
permanente, les enfants des classes populaires discriminés par un environnement
culturel défavorisé, se retrouvent très majoritairement en situation d’échec.
L'Education
permanente et populaire, espoir d’un monde solidaire
Avec des inventions reposant sur des connaissances
immatérielles, l'homme a mis en place des technologies qui devraient être
au service du seul intérêt général. Mais confisquées par une minorité, ces
inventions ne servent qu'à renforcer le pouvoir et la fortune d'une minorité:
1% possède plus de la moitié du patrimoine mondial des
richesses, 99% se partageant le reste !
Seule l’éducation permanente tout au long de la vie
apportera les connaissances et la réflexion nécessaires à la construction d’une
morale commune. Une morale commune interdisant la confiscation du patrimoine
technologique de l’humanité, par une minorité avide de pouvoir sur les autres.
La polémique sur le luxe entre Voltaire et Rousseau doit
être connue de tous afin que certains cessent de faire « des vices
privés le fondement des vertus publiques » comme
le défendait Mandeville que Voltaire admirait.
Sans cette morale commune, il est impossible d’abolir l’esclavage contemporain qui concerne plus de 600 millions d’être humains.
En effet, par qui sont rabattus, encadrés, les 600 millions d'esclaves?
Sans cette morale commune, il est impossible d’abolir l’esclavage contemporain qui concerne plus de 600 millions d’être humains.
En effet, par qui sont rabattus, encadrés, les 600 millions d'esclaves?
Non par des diplômés, mais
par de pauvres ères qui, en désespoir de cause, gagnent ainsi leur pain. Il en
fut ainsi de ces matelots illettrés qui, sous l'Ancien Régime, s'embarquaient
sur les navires négriers. Pendant ce temps, à Nantes, les enfants d’armateurs
poursuivaient des études les préparant à des postes de commandement.
Sans une main-d’œuvre salariée, réduite à l’état de
nécessité de par son faible niveau d’instruction, hier comme aujourd’hui, il
est impossible d’accumuler des profits du travail des esclaves. Tout
se tient, le profit se nourrit de ces deux servitudes que sont le
salariat et l’esclavage, dans des proportions différentes selon les époques
et le niveau technologique. On ne peut vouloir abolir définitivement
l’une de ces servitudes sans exiger l’abolition de l’autre.
Rousseau
déjà en appelait à une morale commune, condamnant les effets pervers de lois
autorisant l’enrichissement par l’appauvrissement. Il penchait pour un vivre
ensemble dans la coopération et le respect d’autrui et non dans la compétition
des élites briguant la place de la plus grande fortune qui va de pair avec les
plus grands pouvoirs.
Rousseau
dénonce le désir de luxe qui anime les élites dominatrices, « Le
luxe peut être nécessaire pour donner du pain aux pauvres : mais, s'il n'y
avait point de luxe, il n'y aurait point de pauvres [...] Le luxe
nourrit cent pauvres dans nos villes, et en fait périr cent mille dans
nos campagnes »
Tout
acte charitable passe par un appauvrissement préalable.
Rousseau
dépeint le luxe comme une esthétique de la domination…par la domestication des
corps et des esprits. Selon les technologies, selon l’époque, un bien relèvera
ou non du domaine du luxe. Un objet n’est pas condamnable en tant que tel, ce
qui l’est, c’est l’état de pénurie que provoque sa production par autrui. Ce
qui est condamnable, c’est le détournement du capital-temps d’une population,
des productions d’intérêt général vers celles concernant des productions causant
dans le peuple la privation de droits fondamentaux.
Deux cents ans avant Césaire, Rousseau dénonce l’injustice
des lois du capitalisme déjà triomphant.
"Le
luxe est diamétralement opposé aux bonnes mœurs […] Les
lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent
et nuisibles à ceux qui n’ont rien. "
Et Césaire de conclure :
« La
société capitaliste à son stade actuel, est incapable de fonder un droit des
gens, comme elle s'avère impuissante à fonder une morale individuelle [...] Une civilisation qui ruse avec ses
principes est une civilisation moribonde [...] C'est quoi une vie d'homme ?
C'est le combat de l'ombre et de la lumière […] C'est une lutte entre l'espoir
et le désespoir, entre la lucidité et la ferveur […] Je suis du côté de
l'espérance, mais d'une espérance conquise, lucide, hors de toute naïveté…C'est
une société nouvelle qu'il nous faut, avec l'aide de tous nos frères esclaves,
créer, riche de toute la puissance productive moderne, chaude de toute la
fraternité antique. »
Deux hommes, deux morales
Pour
Voltaire, une morale de la valorisation des uns par la dévalorisation des
autres, une morale du désir des uns prenant le pas sur la privation des besoins
des autres. Pour Césaire, une morale du respect mutuel dans la mutualisation
des inventions, des savoirs et savoir-faire, dans la mutualisation du
patrimoine de l’humanité.
Deux
hommes, deux « Vivre ensemble »,
l’un dans la prédation et l’autre dans la coopération.
La
coopération, c’est l’esprit des quilombos et des pallenques, de ces maquis de
résistants noirs qui avaient fui les
plantations. Passant de la prédation des blancs à la coopération, passant de 17
heures de travail par jour à environ 2 heures, et pour un mode de vie
incomparable. C’est l’histoire de ces Noirs qui ont fait l’histoire, prouvant à
la face du monde, que le travail pour le profit tue la vie. Que l’économie,
c’est économiser les ressources de la terre, économiser le capital-temps d’un
groupe humain, pour que le temps libéré par la technique se déverse dans
l’enrichissement du champ relationnel.
L’économie,
c’est avant tout une morale pour la vie, sans excès aux dépens d’autrui, mais
dans la prospérité. Le contraire de l’économie, c’est la prédation, la
prédation des fruits du temps des peuples, au service des prédateurs rivalisant
pour le plus grand pouvoir et/ou la plus grande fortune.
L’économie,
c’est l’art de développer les facultés du corps et de l’esprit.
L’effet Charlie ou le paradoxe de
Voltaire
Après les attentats à Charlie et à l’Hyper-Casher, il serait
bon quand on se réclame d’une morale laïque de reconsidérer la pensée de ces
deux « grands hommes »
desquels nombreux manifestants se revendiquaient, Voltaire et Jules Ferry.
Les frustrations accumulées, les explosions de colère, les
violences non contenues contre soi-même ou contre les autres, pourraient
s’expliquer par cette contradiction que révèle la proclamation du respect des
droits fondamentaux et leur non application, en France comme ailleurs dans le
monde :
c’est le paradoxe de Voltaire qui gangrène le corps
social planétaire.
Il y a urgence à construire une morale alimentée à l’aide de
connaissances historiques non défigurées. Seule une histoire révélant,
notamment, les racines républicaines du racisme, sera en mesure de faire
dialoguer descendants de colonisateurs et descendants de colonisés.
Tout
est à reconsidérer quant à la construction d’une authentique morale laïque du « Vivre ensemble » qui sera à même de
nous conduire vers un monde débarrassé de tous les intégrismes, qu’ils soient
religieux au sens classique du terme, ou économiques, de par la guerre menée
depuis des siècles au nom de la religion du profit.
Pour
retrouver le chemin de la morale de la vie par la pratique de l’économie,
encore faut-il faire la lumière sur les obstacles qui s’y opposent. C’est
le rôle de l’éducation populaire et permanente.
C’est
la leçon de Césaire.
Bibliographie
Voltaire
1-Essai sur les mœurs et l’esprit des
nations
Rousseau
1-Discours sur les sciences et les arts
Ferry
1-Discours à la jeunesse
Aimé Césaire:
1-Discours sur le
colonialisme
2- Cahier d’un retour au pays
natal.
Programme
Aimé
Césaire, écrivain et homme politique de
référence, fil rouge de nos thématiques, depuis l'année 2013, dont le projet
s'intitulait: « Aimé Césaire,
le centenaire, du commerce négrier au luxe des banquiers », suivi en
2014, par le projet: « Haïti appauvri, un délit d'enrichis »,
trouve toute sa place à nouveau dans le projet de cette année où ses idées
viendront irriguer notre Vivre Ensemble.
1-Des animations seront
proposées dans diverses structures, scolaires, de loisirs, socioculturelles,
dans le cadre du service civique à Uniscité, mais également dans des entreprises
ou encore au restaurant social de la Ville de Nantes.
Ces
animations débuteront par un diaporama à
dimension historique qui sera suivi d'un
débat avec le public
concerné et d'une séquence de théâtre
forum qui fera réfléchir sur la question: « Quelle morale laïque, pour quel Vivre Ensemble? ».
2-Un
3ème livre en bois sera créé et fabriqué dans le
cadre d'ateliers s'étalant sur
plusieurs jours et organisés dans une des structures ciblées ci-dessus.
Il
viendra compléter la série de livres en bois, débutée en 2013 avec: « Voyage au bout de la servitude, le
triangle d'Evan » et continuée en 2014 avec « Yoni et Taïna au pays des fleurs »
3-Village associatif
du 10 Mai
-exposition de panneaux
-présentation du nouveau livre-objet par
le public l’ayant réalisé
-conférence-débat sur le thème: « Vivre Ensemble, quelle
morale laïque? »
4- Des lectures - débats seront
organisées autour d'écrits de Voltaire,
comme « Essai sur les
mœurs et l’esprit des nations» et « Traité
de la tolérance », et de Césaire, comme « Discours sur le colonialisme » et « Cahier d'un retour au pays
natal »
Ce projet s’inscrit
dans la continuité de ceux
mis
en œuvre depuis la commémoration du 10 Mai 2008
2014 : Haïti, une île, un délit
2013 : Aimé Césaire, le
centenaire, du commerce négrier pour le luxe des banquiers, vers un monde
solidaire avec Aimé Césaire
2012 : Rentabilité,
racisme et discrimination
2011 : De L'esclavage à
l'éducation au racisme, le racisme ce n’est pas naturel, ça s’apprend
2010 : La résistance
noire à l’esclavage, ces noirs qui ont fait l’histoire
2009 : De l’esclavage au salariat, du marché aux
esclaves au marché du travail (exposition)
2008 : Pour l’écriture
d’une authentique déclaration des droits de l’homme http://liberonslamonnaie.blogspot.fr/2008/05/appel-du-10-mai.html
Associations
partenaires du projet
Au-delà de la
Servitude
Annie Mothes, au.dela.servitude@gmail.com
02 40 89 32 03
La Fabrique des
Gestes
CoopérativeAssociative
Arc-En-Ciel Théâtre
Libérons La Monnaie
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire