Depuis 1945,
l'Allemagne doit 100 milliards de dollars à la Grèce
l'Allemagne doit 100 milliards de dollars à la Grèce
Soldats allemands hissent le drapeau sur l'Acropole à Athènes |
L’Allemagne n’a payé à la Grèce que la soixantième partie (0,0167%) de ce qu’elle lui doit comme réparation des dévastations de l’occupation entre 1941 et 1944.
Le reliquat encore dû équivaut, en valeur actualisée à l’année
2010, approximativement au montant du deuxième programme de coupes
budgétaires du gouvernement Papandréou de juin 2011.
Or, aujourd’hui, un nouveau transfert de richesse combiné avec une exploitation rude des salarié·e·s de Grèce est à l’œuvre. Il a été exposé de manière fort pédagogique par le biais d’un entretien publié dans le quotidien de suisse française Le Temps, le 7 avril 2012:
«Les bureaux du Fonds hellénique de développement des actifs («Hellenic Republic Asset Development Fund») jouxtent, à Athènes, un musée consacré à l’histoire de la capitale grecque. Un symbole, tant le processus de privatisations mené par une vingtaine d’experts, sous la direction de l’ancien banquier Costas Mitropoulos, doit changer à terme le visage de la Grèce», écrit le journaliste.
Or, aujourd’hui, un nouveau transfert de richesse combiné avec une exploitation rude des salarié·e·s de Grèce est à l’œuvre. Il a été exposé de manière fort pédagogique par le biais d’un entretien publié dans le quotidien de suisse française Le Temps, le 7 avril 2012:
«Les bureaux du Fonds hellénique de développement des actifs («Hellenic Republic Asset Development Fund») jouxtent, à Athènes, un musée consacré à l’histoire de la capitale grecque. Un symbole, tant le processus de privatisations mené par une vingtaine d’experts, sous la direction de l’ancien banquier Costas Mitropoulos, doit changer à terme le visage de la Grèce», écrit le journaliste.
«C’est à ce fonds,
constitué à la demande de l’Union européenne (UE), que l’Etat grec
transfère au fur et à mesure les propriétés, les concessions et les
participations qui doivent trouver acquéreur. Avec pour objectif, selon
les plans initiaux de l’UE, d’engranger au moins 50 milliards d’euros de
recettes d’ici à la fin 2017.»
Costas Mitropoulos, banquier, a été actif à Genève. Il souligne que «le transfert des propriétés à notre fonds, par l’Etat grec, s’est accéléré».
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