Chance
et relance
Ernest Barreau, résistant depuis 1942
Les
déclarations et décisions lors de la visite du président Macron à Nantes le 9
février 2021, m'ont suggéré les réflexions suivantes.
A l'ère de la révolution techno-numérique pouvant
être synonyme de prospérité pour tous, comment concilier deux systèmes
économiques antagoniques ?
D'un côté des robots toujours plus nombreux et
performants renvoyant at home des masses de travailleurs (euses) devenues
inutiles pour cause de non-rentabilité.
De l’autre, le démantèlement des services
publics, en premier lieu celui de la santé-sécurité sociale.
Alors
que le chômage croît en même temps
que la productivité, tandis que la production augmente, des millions de
personnes vont quêter à Pôle-emploi …un
emploi introuvable tout en sollicitant auprès d’organismes caritatifs les
moyens de vivre ou de survivre ?
Ces
millions de personnes sont déclarées pudiquement/hypocritement, économiquement
faibles. Economiquement faibles pour cause de sous-consommation dans un
contexte de surproduction !
Surproduction détruite et payée par le
contribuable, alors que les biens indispensables et socialement utiles à tout
un chacun, ne sont pas produits pour cause de non-rentabilité !
En
réalité, la solution est simple ...trop simple !
Il
appartient de créer dans l’espace public, une monnaie de consommation, monnaie étant
détruite dès le que le bien est consommé tel un ticket de métro, un
timbre-poste... C’est la mise en œuvre du concept de consomptibilité
Des
milliards sont créés ex-nihilo par les banquiers, ces marchands de chiffres. Chaque
emprunt entraînant de nouveaux emprunts, chaque dette grossissant avec le
temps, tout cela constitue une réaction en chaîne d’opérations anti sociales dont
l'annulation ne nuirait à personne. Bien au contraire. Rappelons que
l'annulation de la dette n'empêchera pas la Terre de poursuivre sa trajectoire
autour du soleil, et que de toute façon, la nature aura toujours le dernier
mot !
Plus
de vols ni de crimes pour se procurer cette monnaie non-marchande créée ex
nihilo et par conséquent totalement gratuite.
Ce
serait la fin de la croissance qui détruit les écosystèmes !
Einstein aimait
à dire qu’on ne peut solutionner un problème en conservant les éléments l'ayant
engendré ! N'est-ce pas un avertissement sérieux pour changer de cap
économique à 180 ° avant d’en arriver à un point de non-retour ?
Chance sans précédent, cette révolution non-violente
serait en osmose avec la révolution techno-numérique. L’humanité s'acheminerait
alors vers une un monde respectueux de l’environnement et de ses enfants.
Dans
le cas d'une relance d'un système économique périmé et condamné par les faits,
qui pourra dire à ses enfants, petits-enfants : je ne savais pas ?
Quant
à la crise sanitaire frappant le monde, la cause est la même que la
déforestation de la forêt amazonienne, la pollution et le changement climatique.
« Toute
personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son
bien-être et ceux de sa famille », (extrait de l’article 25 de la Déclaration universelle
des droits de l’homme).
Dans cet esprit, nous proposons l’égalité des revenus dans le respect de l’environnement. Revenus, non plus aligné sur un travail qui ne cesse de diminuer avec le progrès technologique, mais sur les ressources naturelles offertes par la planète Terre.
Ernest
Barreau, citoyen de la France d'en bas (dixit Raffarin) humaniste et
républicain