mardi 31 juillet 2012

L’horreur économique des Jeux Olympiques





L’horreur économique
des Jeux Olympiques

                                               Daniel Salvaltore Schiffer, philosophe

Extraits


La nauséabonde odeur des pétrodollars
     Qu’il suffise, pour se convaincre de cet autre scandale financier et humain entourant ces JO de Londres, de considérer trois de ses principaux sponsors : « BP », « Rio Tinto » et « Dow Chemical », auxquels des associations (« Bhopal Medical Appeal », « UK Star Sands Network » et « London Mining Network ») dont la crédibilité morale s’avère au-dessus de tout soupçon ont décerné le très peu enviable récompense, ex-aequo, de « médaille d’or du blanchiment écologique ».
     Que l’on se souvienne, à ce propos, de la catastrophe, en décembre 1984, de Bhopal, où une usine de produits chimiques de « Union Carbide », à présent propriété de « Dow Chemical » précisément, explosait en libérant un gaz toxique qui fera, en deux semaines, 25.000 morts (3.000 selon le bilan, largement sous-estimé, officiel) : victimes dont les familles n’ont jamais été, en outre, indemnisées !
   Et puis, le groupe pétrolier « BP », qui, il y a moins de deux ans, en 2010, avait provoqué, dans le Golfe du Mexique, une marée noire sans précédent, avec la dramatique destruction de la faune marine, suite à un accident sur une plateforme offshore.
    Quant à « Rio Tinto », groupe minier fournissant les très officielles mais onéreuses médailles de ces jeux (les plus chères, en ces temps de crise, de toute l’histoire de l’olympisme), il est de notoriété publique, excepté pour ceux qui n’ont aucun intérêt à l’entendre, qu’il exploite sans vergogne ses travailleurs, en plus de polluer inconsidérément les sites où opèrent, en toute impunité, ses installations.

Article:
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-horreur-economique-des-jeux-120506


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mardi 17 juillet 2012

L'addiction au luxe épuise la Terre et les hommes







La Peregrina
une parure  d'Elizabeth Taylor 
à 11 millions de dollars. 



 



Une mine de diamants
  La Peregrina, un cadeau de RIchard Burton à Elizabeth Taylor. Pour permettre à un homme de prouver son amour à une femme, des hommes  passent leur vie à creuser la terre pour trouver des diamants,  d'autres  plongent à longueur de journée à la recherche de perles rares. Que de vies vies sacrifiées sur l'autel de l'addiction au luxe. 
   Dépossédés de leurs terrains de chasse, de leurs cultures vivrières , des hommes ont été contraints pour des salaires de misère, d'aller creuser la terre nourricière de leurs ancêtres pour en ramener or et diamants. 
  Au delà des cadeaux, cette addiction quotidienne se traduit par une consommation fabuleuse  de service à la personne et de biens matériels à très haut contenu de travail humain 
  Secrétaires, gardes du corps, cuisiniers, majordomes, masseurs, écurie de course, propriétés, yachts, jets privés...Chaque jour, l'addiction au luxe des dix  millions les plus riches du monde, mobilise, des armée de salariés.
  Des milliardaires dépensent chaque jour, régulièrement, 200 000 €, un revenu correspondant à 17 ans de travail pour un salarié à 1000 € par mois...
   La guerre que se livrent entre eux les  riches pour la plus grande accumulation de richesses, exigent la domestication d'un nombre croissant d'êtres humains.
Domestication par le salariat, mais aussi exclusion pour tous les "non-rentables".
  On l'a bien compris, l'addiction au luxe est le déclencheur d'une réaction en chaîne de conditions de travail, de statuts, inégalitaires, entretenus dans le seul objectif de garantir à une poignée, un niveau de vie inaccessible aux autres.
Une distinction qui exige la  domestication et l'exclusion d'être humains.
Pierre d'amour, pierre de mort... 
Pour les uns, le diamant symbolise la  longévité d'une liaison,  pour les autres,  la misère et la mort prématurée. 


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