Pas question de laisser le progrès technologique accompagner la grande libération de l'homme par la machine.
Pas question de passer à une monnaie alignée sur des quantités de production matérielles.
Pas question que le temps libéré par les machines informatisées ou non, soit systématiquement déversé dans le secteur des services, c'est à dire dans le secteur des activités immatérielles.
Ce serait une catastrophe pour la poignée d'addicts au luxe.
Comment, sans armées de salariés, prélever ces taxes avec lesquelles une infime minorité s'achète des produits de grand luxe.
La guerre des riches pour la conquête des marchés fait rage. D'autant que ces marchés se rétrécissent sous l'effet d'une concurrence qui exige de vendre moins cher pour attirer le client.
La guerre des riches pour la conquête des marchés fait rage. D'autant que ces marchés se rétrécissent sous l'effet d'une concurrence qui exige de vendre moins cher pour attirer le client.
Mais vendre moins cher, c'est produire avec moins de salaire.
Moins de salaire, moins de pouvoir d'acheter.
Pour accroître le nombre de producteurs-consommateurs fournissant un profit maximum, les riches donnent l'ordre aux politiques de détruire les services publics.
Les chômeurs n'ont plus, comme en France, pendant les Trente Glorieuses (1945-1973), la possibilité de s'embaucher à vie au service de l'Etat, à l'abri des prédateurs grands consommateurs de chairs à profits.
On en est réduit à accepter n'importe quel travail, non seulement les adultes, mais aussi les enfants, comme en Italie, en Grèce, au Portugal et ailleurs...
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