jeudi 26 février 2015

Vivre Ensemble, quelle morale laïque? De l'obscurantisme de Voltaire aux Lumières de Césaire




600 millions d’esclaves dans le monde
surveillés par des salariés...
Comment abolir l'esclavage
sans abolir le salariat?

Quelle morale laïque
pour Vivre Ensemble?


De l’obscurantisme de Voltaire
aux
Lumières de Césaire







Un projet d’éducation populaire
écoles, collèges, lycées, quartiers, grandes écoles,
universités, prisons, comités d’entreprise…

Au-delà de la Servitude           La Fabrique des Gestes
Libérons La Monnaie






L’histoire enseignée doit être porteuse de connaissances fiables garantissant la construction d’une morale authentiquement laïque ouvrant la voie à un « Vivre ensemble » fondé sur la liberté, l'égalité et la fraternité.
L’exemple de Voltaire et de l’aura qui l’entoure montre à quel point l’histoire peut être, embellie, porteuse de non-dits, voire sciemment falsifiée.
Le Voltaire présenté comme le chantre de la tolérance, de la justice et de la liberté d’opinion, est un véritable paradoxe. 
Voltaire, Césaire, deux hommes, deux pensées contraires. Deux morales, celle de la réduction de l’intérêt général aux intérêts d’’une élite autoproclamée, et celle de la coopération pour le bien commun.
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Du  racisme de Voltaire à l'humanité fondamentale de Césaire
Malgré des écrits, tels que Traité sur la tolérance, Candide, les textes de Voltaire sur le racisme et sur la nécessaire servitude du peuple, représentent une part importante de son œuvre.
« La plupart des Nègres, tous les Cafres, sont plongés dans la même stupidité, et y croupiront longtemps..»
 " Les Juifs seuls sont en horreur à tous les peuples [...] Ils assassinent leurs maîtres quand ils sont esclaves; ils ne savent jamais pardonner quand ils sont vainqueurs : ils sont ennemis du genre humain [...] Il ne faut pourtant pas les brûler. »
 Se réclamant de la Raison, Voltaire fait voler en éclat les retenues des plus extrémistes alors que Césaire s'élève au dessus de cet  universalisme frelaté.
 « La Négritude n'est pas une prétentieuse conception de l'univers. C'est une manière de vivre l'histoire dans l'histoire : l'histoire d'une communauté, ses déportations de populations, ses transferts d'hommes d'un continent à l'autre...ses débris de cultures assassinées....En faut-il davantage pour fonder une identité? »
  «  Je serais un homme-juif - un homme-cafre un homme-hindou-de-Calcutta - un homme-de-Harlem-qui-ne-vote-pas. »

Voltaire est pour la soumission du peuple, Césaire pour son émancipation
 "Un pays bien organisé est celui où le petit nombre fait travailler le grand nombre, est nourri par lui, et le gouverne". Dans une lettre à La Chalotais, procureur général du parlement de Bretagne, Voltaire précise sa vision, « Il me paraît essentiel qu’il y ait des gueux ignorants. Ce n’est pas le manœuvre qu’il faut instruire, c’est le bon bourgeois. » 
Voltaire considère que priver le peuple d'un authentique droit à l'instruction, est la condition première de l'existence d'une élite de privilégiés.
L'accès des ouvriers et des paysans à une instruction digne de ce nom, est un danger pour cette minorité d'industriels, de banquiers, de financiers et de philosophes, qui, après 1789, monopoliseront les privilèges aux dépens de la noblesse et l'église...Pour preuve, la Déclaration des droits de l'homme de 89 est vierge de toute référence au droit à l'instruction
De tout temps, les minorités ont sévèrement contrôlé l'accès au savoir pour le plus grand nombre. Cas le plus extrême, la condamnation à mort de l'esclave surpris d'apprendre à lire.
 A l’inverse, Césaire déclare: « [ ...] le salut de l'Europe [....] est dans la révolution; celle qui, à l'étroite tyrannie d'une bourgeoisie déshumanisée, substituera, en attendant la société sans classes, la prépondérance de la seule classe qui ait encore mission universelle, car dans sa chair, elle souffre de tous les maux de l'histoire, de tous les maux universels: le prolétariat ».

De Voltaire à Jules Ferry, une pensée raciste
              Ferry généralement associé à l'image positive d'une école au service de tous, a mis en place un système éducatif organisé par ordre, l’ordre de la communale pour le peuple, l’ordre du secondaire, pour les enfants des notables et de la bourgeoisie. Entre ces deux ordres, le mur de l’argent instituant le développement séparé de deux jeunesses.
Une école qui, sous couvert d’une belle idée, la laïcité, introduit dans les jeunes cervelles, une religion qui ne dit pas son nom, la religion du profit, le profit comme seule source de toute richesse. Une religion qui n’admet aucun dissident.  
De même que l’abolition des droits féodaux de la noblesse et du clergé, inaugure en août 1789, la monopolisation des privilèges entre les mains d’un seul ordre, la bourgeoisie, l’interdiction de la religion à l’école, inaugure la monopolisation de l’enseignement de la morale et de l’histoire entre les mains d’un seul ordre, le grand patronat, un enseignement transmis religieusement à coup de dogmes non soumis à la critique.
Au nom de cette religion du profit, Lavisse, directeur de l'enseignement primaire, recommande aux instituteurs: « Puisque la religion ne sait plus avoir prise sur les âmes […] cherchons dans l'âme des enfants l'étincelle divine; animons-la de notre souffle. L'imagination des élèves, charmée par des peintures et des récits, rendra leur raison enfantine plus attentive et plus docile. »
On formate les consciences à l'esprit d’une colonisation voulue par les capitaines d’industries. Pour se faire, deux siècles après le Code Noir, Jules Ferry, en 1881, par un vote à la chambre des députés, restaure l’esclavage, c’est le code de l’Indigénat (aboli qu’en mars 1946...) qui ouvre de nouveaux marchés, offrant de formidables profits pris sur une main d'œuvre gratuite.
Ferry dans son Discours à la jeunesse :  
« Si nous avons le droit d’aller chez ces barbares, c’est parce que nous avons le devoir de les civiliser […] Il faut non pas les traiter en égaux, mais se placer au point de vue d’une race supérieure qui conquiert. »
 En 1885, devant les députés, dans une intervention restée célèbre, Ferry, récidive « les races supérieures ont un droit sur les races inférieures », précisant, « La politique coloniale est fille de la politique industrielle.»
 Il s’inscrit dans le droit fil de la pensée du philosophe des Lumières qui fit fortune, entre autre dans le commerce infâme et à propos duquel il pontifiait :
 « Ce négoce [la traite négrière] démontre notre supériorité ; celui qui se donne un maître était né pour en avoir. »
 Et dans une lettre à une compagnie négrière de Nantes, dans laquelle il avait des actions, Voltaire se frotte les mains:
"Je me félicite avec vous de l'heureux succès du navire le Congo, arrivé si à propos sur la côte d'Afrique pour soustraire à la mort tant de malheureux nègres […] Je me réjouis d'avoir fait une bonne affaire en même temps qu'une bonne action. »
Voltaire est à l’époque l’une des vingt plus grandes fortunes de France.
Code Noir ou Code de l'Indigénat, les Européens se donnent bonne conscience, prétendant que l'esclavage, c'est bon pour les Noirs.
Alors que Césaire dénonce, « Et c'est là, le grand reproche que j'adresse au pseudo-humanisme: d'avoir trop longtemps, rapetissé les droits de l'homme, d'en avoir eu, d'en avoir encore une conception étroite et parcellaire, partielle et partiale et, tout compte fait, sordidement raciste. »

De l'obscurantisme de Voltaire aux lumières de Césaire
Voltaire voit dans le luxe le moteur même de l'économie, de ce fait, la privation de droits fondamentaux du peuple devient la condition de la grandeur des nations. Voltaire reproche à Rousseau de vouloir détruire la civilisation en condamnant le luxe « Il y a souvent de très bonnes choses dans les abus ».
Le désir de luxe pousse les marchands à ouvrir les frontières pour satisfaire de riches clients, le luxe moteur du commerce serait bon parce qu’il promeut des rapports civilisés et donc pacifiques entre les hommes, c'est l'esprit de la colonisation.
Une colonisation que Césaire condamne : « Le geste décisif [de la colonisation] est ici de l’aventurier et du pirate, de l’épicier en grand et de l’armateur, du chercheur d’or et du marchand, de l’appétit et de la force, avec, derrière, l’ombre portée, maléfique, d’une forme de civilisation qui, à un moment de son histoire, se constate obligée, de façon interne, d’étendre à l’échelle mondiale la concurrence de ses économies antagonistes.»
 Inégalités d’accès à l’instruction par ségrégation socio-économique
 Malgré les apparences, le système scolaire reste compartimenté en filières d’ordre.
 Les programmes du collège sont conçus pour des enfants préparés dès le plus jeune âge à se les réapproprier. Sachant que la première école, c'est la famille, l’accès de tous à l’enseignement secondaire, sans permettre aux parents ayant été en échec scolaire de bénéficier de l’éducation permanente, débouche sur l’impossibilité pour de nombreux enfants des classes populaires de suivre les cours du collège :
 tous les enfants vont en sixième, sauf que les enfants d’employés et d’ouvriers ont dix fois moins de chances d’obtenir un diplôme que ceux appartenant aux classes privilégiées.
Malgré tout, nombreux sont ceux qui considèrent que les bas revenus doivent être réservés aux « mauvais élèves » qui n'ont pas voulu saisir leur chance…
Il en va de l’hypocrisie qui préside à la supposée liberté des Noirs après l’abolition de l’esclavage, comme il en est aujourd’hui de la supposée liberté de faire des études secondaires et universitaires. Avec des lois racistes, les noirs furent endettés par des taxes qui les forcèrent à continuer de travailler pour le profit des planteurs. Avec des lois qui interdisent à leurs parents d’accéder tout au long de leur vie à l’éducation permanente, les enfants des classes populaires discriminés par un environnement culturel défavorisé, se retrouvent très majoritairement en situation d’échec.

L'Education permanente et populaire, espoir d’un monde solidaire
Avec des inventions reposant sur des connaissances immatérielles, l'homme a mis en place des technologies qui devraient  être au service du seul intérêt général. Mais confisquées par une minorité, ces inventions ne servent qu'à renforcer le pouvoir et la fortune d'une minorité:
1% possède plus de la moitié du patrimoine mondial des richesses, 99% se partageant le reste !
Seule l’éducation permanente tout au long de la vie apportera les connaissances et la réflexion nécessaires à la construction d’une morale commune. Une morale commune interdisant la confiscation du patrimoine technologique de l’humanité, par une minorité avide de pouvoir sur les autres.
La polémique sur le luxe entre Voltaire et Rousseau doit être connue de tous afin que certains cessent de faire  « des vices privés le fondement des vertus publiques » comme le défendait Mandeville que Voltaire admirait.
Sans cette morale commune, il est impossible d’abolir l’esclavage contemporain qui concerne plus de 600 millions d’être humains.
En effet, par qui sont rabattus, encadrés, les 600 millions d'esclaves?
Non par des diplômés, mais par de pauvres ères qui, en désespoir de cause, gagnent ainsi leur pain. Il en fut ainsi de ces matelots illettrés qui, sous l'Ancien Régime, s'embarquaient sur les navires négriers. Pendant ce temps, à Nantes, les enfants d’armateurs poursuivaient des études les préparant à des postes de commandement.
Sans une main-d’œuvre salariée, réduite à l’état de nécessité de par son faible niveau d’instruction, hier comme aujourd’hui, il est impossible d’accumuler des profits du travail des esclaves. Tout se tient, le profit se nourrit de ces  deux servitudes que sont le salariat et l’esclavage, dans des proportions différentes selon les époques et  le niveau technologique. On ne peut vouloir abolir définitivement l’une de ces servitudes sans exiger l’abolition de l’autre.
Rousseau déjà en appelait à une morale commune, condamnant les effets pervers de lois autorisant l’enrichissement par l’appauvrissement. Il penchait pour un vivre ensemble dans la coopération et le respect d’autrui et non dans la compétition des élites briguant la place de la plus grande fortune qui va de pair avec les plus grands pouvoirs.
Rousseau dénonce le désir de luxe qui anime les élites dominatrices, «  Le luxe peut être nécessaire pour donner du pain aux pauvres : mais, s'il n'y avait point de luxe, il n'y aurait point de pauvres  [...] Le luxe nourrit cent pauvres dans nos villes, et en fait périr cent mille dans nos campagnes »
Tout acte charitable passe par un appauvrissement préalable.
Rousseau dépeint le luxe comme une esthétique de la domination…par la domestication des corps et des esprits. Selon les technologies, selon l’époque, un bien relèvera ou non du domaine du luxe. Un objet n’est pas condamnable en tant que tel, ce qui l’est, c’est l’état de pénurie que provoque sa production par autrui. Ce qui est condamnable, c’est le détournement du capital-temps d’une population, des productions d’intérêt général vers celles concernant des productions causant dans le peuple la privation de droits fondamentaux.
Deux cents ans avant Césaire, Rousseau dénonce l’injustice des lois du capitalisme déjà triomphant.
"Le luxe est diamétralement opposé aux bonnes mœurs […] Les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles  à ceux qui n’ont rien. "
 Et Césaire de conclure :
« La société capitaliste à son stade actuel, est incapable de fonder un droit des gens, comme elle s'avère impuissante à fonder une morale individuelle [...] Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde [...] C'est quoi une vie d'homme ? C'est le combat de l'ombre et de la lumière […] C'est une lutte entre l'espoir et le désespoir, entre la lucidité et la ferveur […] Je suis du côté de l'espérance, mais d'une espérance conquise, lucide, hors de toute naïveté…C'est une société nouvelle qu'il nous faut, avec l'aide de tous nos frères esclaves, créer, riche de toute la puissance productive moderne, chaude de toute la fraternité antique. » 

Deux hommes, deux morales
Pour Voltaire, une morale de la valorisation des uns par la dévalorisation des autres, une morale du désir des uns prenant le pas sur la privation des besoins des autres. Pour Césaire, une morale du respect mutuel dans la mutualisation des inventions, des savoirs et savoir-faire, dans la mutualisation du patrimoine de l’humanité.
Deux hommes, deux « Vivre ensemble », l’un dans la prédation et l’autre dans la coopération. 
La coopération, c’est l’esprit des quilombos et des pallenques, de ces maquis de résistants noirs qui avaient  fui les plantations. Passant de la prédation des blancs à la coopération, passant de 17 heures de travail par jour à environ 2 heures, et pour un mode de vie incomparable. C’est l’histoire de ces Noirs qui ont fait l’histoire, prouvant à la face du monde, que le travail pour le profit tue la vie. Que l’économie, c’est économiser les ressources de la terre, économiser le capital-temps d’un groupe humain, pour que le temps libéré par la technique se déverse dans l’enrichissement du champ relationnel.
L’économie, c’est avant tout une morale pour la vie, sans excès aux dépens d’autrui, mais dans la prospérité. Le contraire de l’économie, c’est la prédation, la prédation des fruits du temps des peuples, au service des prédateurs rivalisant pour le plus grand pouvoir et/ou la plus grande fortune.
L’économie, c’est  l’art de développer les facultés du corps et de l’esprit.
L’effet Charlie ou le paradoxe de Voltaire
Après les attentats à Charlie et à l’Hyper-Casher, il serait bon quand on se réclame d’une morale laïque de reconsidérer la pensée de ces deux « grands hommes » desquels nombreux manifestants se revendiquaient, Voltaire et Jules Ferry.
Les frustrations accumulées, les explosions de colère, les violences non contenues contre soi-même ou contre les autres, pourraient s’expliquer par cette contradiction que révèle la proclamation du respect des droits fondamentaux et leur non application, en France comme ailleurs dans le monde :
c’est le  paradoxe de Voltaire qui gangrène le corps social planétaire. 
Il y a urgence à construire une morale alimentée à l’aide de connaissances historiques non défigurées. Seule une histoire révélant, notamment, les racines républicaines du racisme, sera en mesure de faire dialoguer descendants de colonisateurs et descendants de colonisés.
Tout est à reconsidérer quant à la construction d’une authentique morale laïque du « Vivre ensemble » qui sera à même de nous conduire vers un monde débarrassé de tous les intégrismes, qu’ils soient religieux au sens classique du terme, ou économiques, de par la guerre menée depuis des siècles au nom de la religion du profit.
Pour retrouver le chemin de la morale de la vie par la pratique de l’économie, encore faut-il faire la lumière sur les  obstacles qui s’y opposent. C’est le rôle de l’éducation populaire et permanente.
C’est la leçon de Césaire.



Bibliographie

Voltaire
     1-Essai sur les mœurs et l’esprit des nations
Rousseau
     1-Discours sur les sciences et les arts
Ferry
     1-Discours à la jeunesse 
Aimé Césaire:
1-Discours sur le colonialisme
2- Cahier d’un retour au pays natal.

Programme

      Aimé Césaire, écrivain et  homme politique de référence, fil rouge de nos thématiques, depuis l'année 2013, dont le projet s'intitulait: «  Aimé Césaire, le centenaire, du commerce négrier au luxe des banquiers », suivi en 2014, par le projet: «  Haïti appauvri, un délit d'enrichis », trouve toute sa place à nouveau dans le projet de cette année où ses idées viendront irriguer notre Vivre Ensemble.

1-Des animations seront proposées dans diverses structures, scolaires, de loisirs, socioculturelles, dans le cadre du service civique à Uniscité, mais également dans des entreprises ou encore au restaurant social de la Ville de Nantes.
      Ces animations débuteront par un diaporama à dimension historique qui sera suivi d'un    débat avec le public concerné et d'une séquence de théâtre forum qui fera réfléchir sur la question: « Quelle morale laïque, pour quel Vivre Ensemble? ».

 2-Un 3ème livre en bois sera créé et fabriqué dans le cadre d'ateliers s'étalant sur plusieurs jours et organisés dans une des structures ciblées ci-dessus.
       Il viendra compléter la série de livres en bois, débutée en 2013 avec: « Voyage au bout de la servitude, le triangle d'Evan » et continuée en 2014 avec « Yoni et Taïna au pays des fleurs »
3-Village associatif du 10 Mai
      -exposition de panneaux
      -présentation du nouveau livre-objet par le public l’ayant réalisé
      -conférence-débat sur le thème: « Vivre Ensemble, quelle morale laïque? »

4- Des lectures - débats seront organisées autour d'écrits de Voltaire, comme « Essai sur les mœurs et l’esprit des nations» et « Traité de la tolérance », et de Césaire, comme « Discours sur le colonialisme » et « Cahier d'un retour au pays natal »

Ce projet s’inscrit dans la continuité de ceux
mis en œuvre depuis la commémoration du 10 Mai 2008

2014 : Haïti, une île, un délit
2013 : Aimé Césaire, le centenaire, du commerce négrier pour le luxe des banquiers, vers un monde solidaire avec Aimé Césaire
2012 : Rentabilité, racisme et discrimination
2011 : De L'esclavage à l'éducation au racisme, le racisme ce n’est pas naturel, ça s’apprend
2010 : La résistance noire à l’esclavage, ces noirs qui ont fait l’histoire
2009 : De l’esclavage au salariat, du marché aux esclaves au marché du travail (exposition)
2008 : Pour l’écriture d’une authentique déclaration des droits de l’homme http://liberonslamonnaie.blogspot.fr/2008/05/appel-du-10-mai.html


Associations partenaires du projet

Au-delà de la Servitude
Annie Mothes, au.dela.servitude@gmail.com 02 40 89 32 03
La Fabrique des Gestes
CoopérativeAssociative Arc-En-Ciel Théâtre
Libérons La Monnaie