mardi 31 mars 2015

Voltaire, les Juifs sont ennemis du genre humain






Voltaire,
les Juifs sont ennemis du genre humain
par Alain Vidal

Voltaire, dans l’article «Tolérance» du Dictionnaire philosophique :
 "C’est à regret que je parle des Juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre."
Léon Poliakoff, historien du génocide, va jusqu'à attribuer à Voltaire et plus généralement aux Lumières, l'origine de l'antisémitisme nazi, il écrit :
      "Aux temps de la domination hitlérienne en Europe, un agrégé d’histoire, Henri Labroue, n’eut pas de peine à composer un livre de deux cent cinquante pages à l’aide des écrits antijuifs de Voltaire."
      Depuis 1789, les éditeurs, généralement, censurent les pages qui montrent le Voltaire antisémite, même la bibliothèque nationale française publie, sur Internet, une version expurgée de l'Essai sur les mœurs (site  bnf.gallica.fr).    
     Les citations qui suivent sont extraites de l'édition de 1805, Imprimerie Didot, l'orthographe et la ponctuation d’origine ont été respectées.
    "Toujours superstitieuse, toujours avide du bien d'autrui, toujours barbare, rampante dans le malheur, et insolente dans la prospérité, voilà ce que furent les Juifs aux yeux des Grecs et des Romains qui purent lire leurs livres." (Tome 1, page 186)
     " N'est-il pas clair (humainement parlant, en ne considérant que les causes secondes) que si les Juifs, qui espéraient la conquête du monde, ont été presque toujours asservis, ce fut leur faute." 
(Tome 1, page 226).
     « On ne voit au contraire, dans toutes les annales du peuple hébreu, aucune action généreuse. Ils ne connaissent ni l'hospitalité, ni la libéralité, ni la clémence. Leur souverain bonheur est d'exercer l'usure avec les étrangers ; et cet esprit d'usure, principe de toute lâcheté, est tellement enraciné dans leurs cœurs, que c'est l'objet continuel des figures qu'ils emploient dans l'espèce d'éloquence qui leur est propre.
     ...Leur gloire est de mettre à feu et à sang les petits villages dont ils peuvent s'emparer. Ils égorgent les vieillards et les enfants ; ils ne réservent que les filles nubiles ; ils assassinent leurs maîtres quand ils sont esclaves ; ils ne savent jamais pardonner quand ils sont vainqueurs : ils sont ennemis du genre humain.
...Nulle politesse, nulle science, nul art perfectionné dans aucun temps, chez cette nation atroce." 
(Tome 2, page 83)
        "Lorsque, vers la fin du quinzième siècle, on voulut rechercher la source de la misère espagnole, on trouva que les Juifs avaient attiré à eux tout l'argent du pays par le commerce et par l'usure.(…) Les Juifs seuls sont en horreur à tous les peuples chez lesquels ils sont admis (...)."
        Ils ont même été sur le point d'obtenir le droit de bourgeoisie en Angleterre vers l'an 1750 et l'acte du parlement allait déjà passer en leur faveur. Mais enfin le cri de la nation, et l'excès du ridicule jeté sur cette entreprise la fit échouer."
         "On regardait les Juifs du même œil que nous voyons les Nègres, comme une espèce d’homme inférieure”. "
  (Tome5, page 82-83).       
Dans son dictionnaire philosophique qualifié de portable, 
que Voltaire conseille à tout honnête homme, 
sur 118 articles, une trentaine stigmatise les Juifs
      “Nos maîtres et nos ennemis, que nous croyons et que nous détestons” (art. “Abraham”),
    “le plus abominable peuple de la terre” (art. “Anthropophage”)
          L’’article “Juif” est le plus long du Dictionnaire (30 pages), sa première partie se termine ainsi :
         “Vous ne trouverez en eux qu’un peuple ignorant et barbare, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition et à la plus invincible haine pour tous les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent…Il ne faut pourtant pas les brûler.”








jeudi 26 mars 2015

Victor Hugo le Misérable, assassin d'ouvriers affamés







Victor Hugo le Misérable, assassin d'ouvriers affamés



par Alain Vidal





            Le 24 juin 1848, un député de la deuxième République, à la tête d’un bataillon de la garde mobile, attaque trois barricades  tenues par des ouvriers de la rue Saint-Louis à Paris.


           Quatre jours auparavant, ce même homme a fait voter par l’Assemblée nationale, la fermeture des ateliers nationaux, au motif que les salaires des ouvriers étaient trop élevés. Réduits au chômage et sans ressources, 50 000 parisiens affamés se révoltent. L’homme dont il est question, touche depuis l’âge de 24 ans, à titre honorifique et sans aucune obligation de travail, une pension mensuelle équivalant à  6600 euros.
      Cet homme, c’est Victor Hugo, l’un des 60 commissaires nommés par le gouvernement républicain pour organiser la répression anti-ouvrière. Furieux contre l’écrivain, des insurgés envahirent sa maison pour tenter d’y mettre le feu. Depuis des mois déjà, les « représentants du peuple » vivent dans la peur de voir les ouvriers parvenir à s’organiser en coopérative pour vivre, sans patrons, des fruits de leur travail…
        La République sera sauvée, mais l’espoir démocratique d’émancipation populaire tué dans l’œuf : 5000 morts sur les barricades, 1500 fusillés sans jugement, 25000 arrestations, 11000 emprisonnés ou déportés en Algérie.
     Ce n'était qu'une répétition générale avant la Commune de 1871 qui s'achèvera par la Semaine sanglante, 30 000 Parisiens assassinés.
     Cela n'empêchera nullement  Victor Hugo d'aller se recueillir devant le cercueil de Thiers, le bourreau de la Commune et d'être au premier rang le jour de ses obsèques.


      Allié à Jules Ferry, Thiers, un "grand républicain" dont  Clémenceau disait qu'il était « le type même du bourgeois cruel et borné qui s’enfonce sans broncher dans le sang ».


     Démagogiquement Victor Hugo avait l’art d’apparaître proche du peuple en décrivant la misère, mais sans jamais en expliquer la cause première et encore moins la combattre. L'écrivain adulé par la gauche d'aujourd'hui passait pour charitable, mais sans aller jusqu'à remettre en question le mécanisme de l'enrichissement par l'appauvrissement, sans remettre en question, un mécanisme qui lui avait tant profité et dont la gauche continue de profiter par son allégeance totale à l'immoralité du capitalisme.


                                                                                           Avec Hugo, on tombe de haut...



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