vendredi 17 août 2012

Pas de traite négrière sans intérêts bancaires

 

Pas de traite négrière
 sans intérêts bancaires
 A l'origine de toute servitude,  la contrainte par la violence physique, ou bien alors, de manière civilisée, par les intérêts bancaires.
Portrait d'Antoine Crozat (1655-1738), portant le collier de l'Ordre du Saint-EspritHuile sur toile de Alexis Simon Belle, Musée national du château de Versailles
Antoine Crozat, grand financier de la traite négrière,

 



 
    C'est grâce à des banquiers pratiquant des taux d'intérêts qui "endettent" (plus exactement qui rackettent) que les producteurs indépendants, petits paysans, artisans, ont été expropriés de leurs terres ou de leurs ateliers.
   Dépossédés, réduits au chômage, mis en état de nécessité, l'alternative était, la mendicité ou l'état de salarié. Salariés, entre autre, comme matelots au service des négriers.
   Quel paysan aurait abandonné son travail pour se retrouver assistant-bourreau pour le profit d'un armateur?
  L'intelligence du capitalisme c'est d'avoir compris que la servitude par la contrainte physique perd de son efficacité  au fur et à mesure que les technologies soulagent la peine des producteurs.

 
  Sans les taux d'intérêts, sans les banquiers, qui rabattent la main-d’œuvre vers les actionnaires, comment la bourgeoisie négrière aurait-elle pu s'enrichir? Impossible! 

     Le morceau de sucre de canne, le café, le chocolat, sont les résultantes de toute une chaîne qui démarre par l'obligation, faisant force de loi, de travailler gratuitement pour le banquier pour utiliser l'argent servant à acheter des outils ou une parcelle de terre.
   Travailler gratuitement, synonyme d'appauvrissement, débouche souvent  sur l'impossibilité  de payer le tribut au banquier qui s'empare alors des biens du producteur...
   
 Poussé par la faim, on se retrouve matelot, amené à violer des femmes noires pour la accroître en nombre la cargaison d'esclaves, ou bien, engagé sur une plantation, le fouet à la main.
    Les producteurs indépendants européens,  descendants d'esclaves et de serfs, qui pensaient en avoir fini avec la servitude, en se libérant de la tutelle du seigneur féodal,  se retrouvent ainsi au fil du temps réduit à une nouvelle servitude sans y avoir été contraints physiquement: cette servitude, c'est le salariat.
    Pour le salarié, la priorité n'est pas  la satisfaction de ses besoins, mais avant tout le profit qu'en attend l'actionnaire.

Portrait d'Antoine Crozat (1655-1738), portant le collier de l'Ordre du Saint-EspritHuile sur toile de Alexis Simon Belle, Musée national du château de Versailles
Antoine Crozat,


Antoine Crozat, marquis du Chatel, né vers 1655 à Toulouse et mort le 7 juin 1738 à Paris, est un financier français des XVIIe et XVIIIe siècles. 
Il est l'acteur français le plus important de la traite négrière, le premier propriétaire de la Louisiane et la première fortune de France à la fin du règne de Louis XIV.
 Il fut le « plus riche homme de Paris », selon Saint-Simon.






Lire les propositions de Libérons La Monnaie

 loi pour le contrôle des banques



 

2 commentaires:

katell a dit…

Qui est l'auteur de l'article? Merci

alain vidal a dit…

Nous aimerions savoir en quoi cette question revêt-elle une telle importance, on aurait pu s'attendre,par exemple,à un commentaire sur le contenu de l'article...
Qu'en pensez-vous?