mercredi 30 janvier 2013

70% de prélèvements avant le salaire net !





70% de prélèvements avant le salaire net !


     Avant même que le salarié fasse sa déclaration au fisc, il a déjà été amputé par  l'employeur de 70% des richesses produites sur ses heures travaillées :
   son salaire net (déclaré au fisc) ne représente plus que 30% des richesses qu'il a produites !!!

Les richesses produites par les salariés (valeur ajoutée) sont distribuées en deux paquets:
- le profit pour les actionnaires.............................................40%
-le salaire pour les salariés....................................................60 %
    Sur le salaire "versé" on retire les cotisations sociales,  mais aussi les cotisations patronales!!!! 
Résultat: entre les heures travaillées et le salaire net, il y a 70% de déperdition...



Extraits du site  Ecopublix

      Du point de vue de l’employeur, seul compte le salaire super brut, qui correspond à ce que l’employé lui coûte réellement ; du point de vue du salarié, seul compte le salaire net, c’est-à-dire la somme dont il peut librement disposer chaque mois.
    La plus grande partie de l’impôt est payée par le « côté le plus inélastique » du marché, autrement dit par  l'agent qui n’a pas la faculté de « refourguer » la taxe à d’autres.
      En effet, ces cotisations sont un salaire différé, y compris la partie patronale. C’est une partie du salaire, du prix de votre force de travail qui est socialisée, c’est-à-dire redistribuée sous forme de prestations sociales mutualisées :
 indemnités maladie, remboursements de soins, allocations familiales, pensions de retraites, indemnités de chômage, etc…


    Donc, quand le gouvernement décide d’exonérer une entreprise
 de cotisations sociales, il s’empare d’une partie de votre salaire: 

C’est un rapt !!!

     Les cotisations sociales salariales sont déduites du salaire brut (salaire net = salaire brut - cotisations salariales)
     Les cotisations sociales employeurs (appelées aussi cotisations patronales), qui sont en général plus élevées que les cotisations salariales, sont déduites du salaire « super-brut » (également appelé salaire chargé).

  Les cotisations sociales reposent in fine sur les salaires
     La seule différence arbitraire est que les cotisations salariales apparaissent sur la fiche de paie, parce qu'officiellement elles sont "versées par le salarié" alors que les cotisations patronales sont "versées par l'employeur"...
     Une autre différence arbitraire, l'affectation des deux cotisations:
 Les cotisations patronales financent principalement l’assurance chômage, l’apprentissage et la formation professionnelle et les assurances sociales (maladie, maternité, vieillesse, accidents du travail, invalidité et allocations familiales).
   Les cotisations salariales financent aussi l’assurance chômage mais également la retraite complémentaire du régime général, la sécurité sociale (maladie, veuvage, vieillesse).
Le salaire socialisé est séparé entre cotisations salariales et cotisations patronales. C'est une séparation arbitraire et artificielle :
 -les deux sont tirées de la même valeur (créée par le travailleur, appropriée par le capitaliste et concédée par celui-ci)
-les deux sont versées à la sécurité sociale


Ecopublix
Par Ecopublix
Nous sommes une bande de jeunes chercheurs en économie publique (avec des domaines de recherche variés), pas forcément d'accord sur tout, mais décidés à garder leur bonne humeur

2 commentaires:

Anonyme a dit…

on ne peut pas dire que la valeur ajoutée est de 40% pour les actionnaires et 60% pour les salariés.
En effet
1/ toutes les sociétés n'ont pas d'actionnaires
2/ quid des remboursements des emprunts etc
3/ certaines reinjectent une partie du résultat dans des investissements, recherches et developpement ou acquisition
Demonstration complétement idiote partant d'un postulat erroné...

alain vidal a dit…


1-Que l'entreprise ait un, ou plusieurs propriétaires, c'est en moyenne 40 % de la valeur ajoutée par les salariés qui constitue les revenus du capital.

2-Les investisseurs remboursent le capital emprunté sur le travail des salariés, quant aux intérêts cumulés, la dette, ils les répercutent dans les prix à la consommation...(voir l'extrait de la lettre à Depardieu):
"Avec ce système de prédation organisé et enseigné dans de grandes écoles, une poignée de très riches cumule 5 fois plus de richesses que la totalité des revenus des salariés réunis: c’est l’enrichissement par l’appauvrissement. Dans une société dite égalitaire, le salarié est lié à l’actionnaire par un contrat de subordination défini en ces termes par le Code du Travail.
A savoir, que l’argent investi par les actionnaires (le capital) est remboursé par le travail des salariés, et quant à leurs dettes bancaires (les intérêts sur le capital), elles sont répercutées dans les prix et donc payées par les consommateurs ! Les actionnaires, en réalité, ne dépensent rien. Les cotisations patronales, parlons-en ! En réalité, elles ne sont pas payées sur les profits, mais sur le salaire super brut des salariés !!!"
http://liberonslamonnaie.blogspot.fr/2013/01/un-instit-de-banlieue-gerard-depardieu.html

3-Quant aux réinvestissements de toutes sortes, la recherche par exemple, ils ne servent qu'à renforcer la prédation pour le luxe d'une minorité au détriment de l'intérêt général...