En pourcentage, de moins en moins de producteurs...
Au XIXéme siècle, la bourgeoisie favorise les inventions, non pas pour
que le temps libéré pour les machines soit déversé systématiquement dans les
services publics, facteur premier de progrès social pour les populations,
mais au nom de la guerre que se livrent les capitaines d'industrie pour détenir
la plus grande richesse.
Cette guerre dite économique n'en a que le nom. Le vainqueur l'emporte
en poussant les entreprises ennemies à la faillite, les salariés, les
principales victimes, sont réduits au chômage.
Depuis 150 ans, le nombre de « consommateurs-producteurs » ne
cesse de décroître, celui de « consommateurs potentiels-non producteurs »
ne cesse de croître.
Autrefois, le travail étant essentiellement manuel, les différences de
productivité étaient assez faibles. Il y avait du travail pour tous, les gens
tous exploités étaient considérés comme intégrés socialement.
Avec le progrès technologique tout s'inverse, là où, il y encore
moins de 200 ans, il fallait 100 salariés, 5 suffisent, la productivité ayant
été multipliée par 20 en moyenne!!!
Conséquences, le profit par unité de marchandise ne cessent de baisser,
il faut, pour un même profit global, trouver toujours plus de consommateurs. C’est
donc à l’entreprise qui vend la moins cher, que revient le marché, avec à la
clé le chômage pour les vaincus.
Contrairement à une première phase de développement du capitalisme où de
nombreux marchés étaient à conquérir, on restreint les productions pour les
adapter à des marchés de consommateurs de moins en moins solvables, sans réel pouvoir
d’achat, car frappés par le chômage.
Inéluctablement, il faudra passer d’une monnaie alignée sur le travail
des hommes à une monnaie alignée sur des quantités de productions effectuées
pour l’essentiel par des machines informatisées.
La monnaie créée en fonction du travail manuel est une monnaie de
période de pénurie technologique. Il nous faut adapter la monnaie au progrès technologique,
c'est-à-dire la dissocier du travail humain. Le plus tôt sera le mieux.
Voir la proposition de loi sur les banques et autres articles sur le
blog
Lire les propositions de Libérons La Monnaie
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire